Au programme anniversaire d'un ami, chez qui nous lançons une expédition avec mon pote Joel à l'aube, 10h30 quoi... Plein de monde ne va pas venir car obligations obligent, mais pour certains c'est un peu louche. Enfin il est loin d'être un ami parfait, mais il est quand même fidèle et sincère malgré qu'il s'intéresse plus à sa personne qu'aux autres. Des fois c'est à se demander si nous ne sommes pas là que pour qu'il ne se sente pas seul dans ses délires ou les trips qu'il a tendance à imposer.
Pour sa copine c'est un peu pareil, parfois c'est à se demander jusqu'où l'amour peut rendre aveugle... Elle fait tout pour lui, et lui le minimum: normal. C'est triste à dire mais il reproduit exactement le schéma de relation qu'il avait avec sa mère. Comme quoi les maman trop gentilles ça peut donner des compagnons exigeants et macho.
Ça me fait penser qu'ils n'auront jamais vu S. après tout ce que j'ai passé avec elle, mais c'est mieux comme ça. Ça fait bizarre, comme ci ça n'avait pas compté. D'ailleurs aucune nouvelles de sa part, et je ne compte pas lui donner signe de vie non plus. Le temps que ça se tasse on y verra peut être plus clair et il sera plus facile de se dire que c'est définitivement terminé entre nous. Je me sens toujours responsable quand une histoire ne s'est pas épanouie comme on l'aurait espéré. Elle, cherchait à me posséder, m'avoir pour toujours, alors que moi j'essayai d'avoir une relation saine à la base. J'aurai voulu que malgré nos problèmes respectifs et nôtre passé pas toujours rose, nous nous donnions la main pour affronter la vie ensemble et devenir meilleur chaque jour. Mais pourquoi rêver quand dés le départ on sait que c'est du "n'importe quoi"? Elle avait besoin d'amour, je lui en ai donné, mais à force d'être blessé et incompris la source fini par s'assécher. Elle pensait avoir trouver son bonheur, comme on tombe sur un trésor que l'on va enfermer, mettre sous verre pour qu'il ne lui échappe pas. Dés que j'essayai de remettre les pendules à l'heure, l'invitation à rompre était direct. "Je suis comme ça, si ça te va pas tu sais quoi faire!". Aucun compromis, aucun effort, sauf pour me voir et faire ce qu'elle voulait quand elle voulait. Pour le quand c'était plutôt tout le temps d'ailleurs. Alors quand on ne partage pas les mêmes besoin et intérêt coté activité c'est vite insupportable.
Sur ce coup là, Lucy avait un peu raison quand elle disait que le plus important dans un couple était de partager des choses en commun. Néanmoins je pense toujours qu'aimer toutes les mêmes choses, concrètement parlant, est accessoire. Pour moi ce qui compte vraiment ce sont les valeurs communes, à partir desquelles ont peut amener l'autre à apprécier de nouvelles choses, à découvrir et apprendre.
D'ailleurs je pense qu'il faut être complémentaire dans un couple, pour se compléter et pas simplement vivre avec son clone. C'est certes plus difficile à mettre la relation en place mais certainement plus profitable et durable pour les deux.
Enfin le problème reste entier, jusqu'à maintenant j'ai fait foiré toutes les histoires d'amours naissantes qui menaçait de me rendre l'homme le plus heureux du monde. Forcement toute mon existence aurait d'un coup basculé! Ayant ce que je désire le plus au monde, plus aucune excuse que je me donne pour avancer dans la vie à reculons ne seraient valable.
Mes croyances tomberait à plat si celle qui est divine à mes yeux pouvait m'aimer tel que je suis: la misérable larve que je suis à mes yeux. Car bien que tout le monde s'accorde à dire que je me suis beaucoup épanoui ces dernières années, il y a malheureusement beaucoup d'apparence et de détachement de moi là dessous. Mais au fond je reste le même animal rejeté et haït de tous. Une aberration de la nature ne devant jamais avoir vu le jour. Un être maudit, condamné à errer dans ce monde avec comme seul joie de pouvoir participer au bonheur des autres...
Cette image de moi complètement déformé, a été aggravé, voir été créé par le regard et l'attitude que mes parents ont eut sur moi dés mon plus jeune age. Même en en ayant conscience, quand on a pris l'habitude de vivre dans la haine de soit, cela reste profondément ancré. La délivrance devient trop difficile à accepter et les croyances reprennent le dessus en substituant la réelle perception des choses à un tissu de mensonges correspondant à l'image que l'on s'est fait de soit et du monde.
Le cauchemarde se calque sur le rêve. La princesse devient une vulgaire catin cherchant à s'amuser un peu avec le premier mec de passage. L'ange tombé du ciel est en faite une tentatrice remontées des enfers, venu vérifier si on ose éprouver du désir pour une créature pure, moi, vil pervers des abimes. C'est plutôt horrible en faite! Je me rend compte à quel point mon inconscient a pu luter de toute ses forces dans ces moments pour "survivre".
Le pire pour moi est de ne pas savoir à quel point j'ai pu décevoir, blesser, peut être même traumatisé ces pauvres filles qui n'ont dû rien comprendre à mon attitude surprenante.
Me rassurer en me disant qu'il ne s'est "rien passé" de sérieux physiquement, ça n'avait eut aucune importance. Je pense que les sentiments et l'impression qu'on ai joué avec les siens est quelque chose de tout aussi grave que de coucher avec et de jeter l'autre, chose que je ne conçois pourtant pas...
Enfin je pense que c'est tout de même moi la première victime de ma connerie, car elles au moins peuvent croire que finalement elles ne m'intéressaient pas et que donc ça n'aurait mené à rien si cela avait été plus loin.
Les pauvres lecteurs qui ont le courage de lire tout ça, doivent me prendre pour un dingue et je suis bien d'accord... Il faudrait que je regarde un jour la vérité en fasse: finalement je n'ai plus aucun problème pour vivre heureux, j'ai juste gardé mes mécanismes de survie d'une époque désormais révolue.
Bon je scotche sur l'écran, en essayant de trouver des mots qui ne viennent plus, alors je vais me coucher de suite.
Marcow
Tout et n'importe quoi
Jeudi 1er mai 2008 à 2:28
Commentaires
Par Vendredi 2 mai 2008 à 15:32
le Awi j'étais encore en pyj-mama, mais il y a une raison légitime à ça :je suis momentanément (jusque la fin de l'année "scolaire" ) un parasite de la sociétée, un nuisible =)
Enfin pas vraiment un parasite de la sociétée, de mon Papou qui croit encore corps et âme que je me rend tout les jours à la magnifique fac de Droit de Rouen, parmis la foule de gens pour lesquels un horrible balai s'est logé dans le ....
Il faudrait me tuer, je nuis =)
Enfin pas vraiment un parasite de la sociétée, de mon Papou qui croit encore corps et âme que je me rend tout les jours à la magnifique fac de Droit de Rouen, parmis la foule de gens pour lesquels un horrible balai s'est logé dans le ....
Il faudrait me tuer, je nuis =)
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Je suis tout a fait d'accord sur le "je pense que les sentiments et l'impression qu'on ai joué avec les siens est quelque chose de tout aussi grave que de coucher avec et de jetter l'autre"
le physique, c'est tout aussi dur à gérer que le mental, et ça fait tout aussi mal de s'être donner au niveau des sentiments qu'au niveau du corps...
Pour c'qui est de toi vraiment, je ne me permettrais pas d'ajouter quoique ce soit, je n'te connais a vrai dire pas, ni toi ni ta vie, donc tout intervention là dessus jtrouve serais mal venue, même si c'est pour dire que oui effectivement, tes parents ont du joué un grand rôle (et pas forcément à leur honneur apparament)
Et je finirais par dire oui, il faut être complémentaire mais dans la mesure, vivre avec son clone, on pourrait résumer ça à vivre seul, pas d'piment rien d'imprévisible, c'est nous tout craché.
L'opposition à petite dose, à dose modérée, rien de tel pour avancer.
Brepheuh.
J'suis encore en pyj-mama là faudrait ptete que jme bouge le fion hein.