Benj me fatigue, me désespère, me fait pitié, il n'y a pas vraiment de mot juste... Il veut maintenant monter une entreprise de transport révolutionnaire. Bien entendu, il a pensé encore une fois à moi pour agrémenter ces délires nocturnes. Comme il est suicidaire je ne peux pas l'envoyer chier puisque je suis un de ses derniers interlocuteurs...
"je vais contacter les hommes politiques que je connais pour la publicité"
Alors comme toujours je lui dis: c'est bien, idée originale, bon courage pour trouver le financement. Mais il a déjà tout prévu, tant mieux. Ce dont je doute c'est qu'il passe à l'action. C'est lui aussi un grand Rêveur, c'est surement pour ça que nous nous sommes plut au départ.
"je voudrais évidement des camionnettes qui soient équipées de systemes d'energie renouvellable"
Quand je lui ai dit que j'allais peut-être migrer vers Monpelliers, pour lui casser ses rêves de me voir conduire sa camionnette pourri il a répondu qu'il serait partout en France de toute façon. Au secours... ! Du coup il aurait quand même besoin de moi pour exporter l'idée. Du coup j'ai dû dévoiler que la seule idée que je véhicule c'est celle de la future révolution.
"la révolution moderne , c plus dans les idées, la guerre n'amène plus à rien.
La révolution française a fait plein de meurtres pour pas grand chose à mon avis"
Après l'avoir traité de royaliste pour me défouler un peu, il m'a expliqué que:
"je suis un écolo pas communiste, mais pas de droite non plus, juste écolo, et antidémocratique. Ah c'était donc ça...
La conclusion de cette histoire n'est pas que je pense qu'il n'arrivera jamais à faire fonctionner un de ces projets, mais plutôt qu'il n'en commencera aucun.
Marcow
Tout et n'importe quoi
Mardi 24 juin 2008 à 15:41
Mardi 24 juin 2008 à 13:35
Grandiose, apocalyptique, surréel, sont les mots me venant en repensant à la fin de soirée de samedi soir. Ayant 5 km à pied pour rentrer et la pluie s'abattant sur moi et la foule des bords de Loire, je me suis abrité comme une centaine d'autre sur le pont juste à coté.
C'est alors que Darbouka, djembé et autres percutions ont commencé à donner le ton, avec un son qui résonnait comme dans une cathédrale. Certains ont commencé à danser quand le vent déviait la pluie pour mouiller tout le monde. Défiant ainsi les éléments, dans une ambiance de folie que le ciel s'est éclairé et que la foudre s'est déchainées au loin. Le grondement de l'orage a décuplé l'envie de s'amuser quoi qu'il arrive. Comme une tribu dans sa caverne ne craignant pas la mort tant qu'elle restait soudée. Malgré mon look différent, j'ai senti que tout ce qui comptait était d'être juste là, maintenant. Peut importe d'où je venais, qui j'étais et quel serait mon avenir, j'étais ici chez moi et il n'y avait aucune différence entre moi et les autres...
A petit jour la pluie s'est arrêté et je suis reparti heureux de se moment de communion.
Mon seul regret est de ne pas avoir pu connaître vraiment ça avant et de ne pas trop savoir comment le retrouver. L'important est tout de même que j'ai été entièrement libre tout cette soirée, du début à la fin, parlant avec n'importe qui.
Ça soulage de ne pas se trimballer des boulets possessifs n'aimant pas les inconnus! "Pourquoi tu lui parle? On est pas mieux entre ami?". Marre de me retenir de ne pas répondre: "Si on était ami, tu aimerai surement partager de bons moments avec d'autres que ce qui tourne prêt de ton nombril!".
C'est alors que Darbouka, djembé et autres percutions ont commencé à donner le ton, avec un son qui résonnait comme dans une cathédrale. Certains ont commencé à danser quand le vent déviait la pluie pour mouiller tout le monde. Défiant ainsi les éléments, dans une ambiance de folie que le ciel s'est éclairé et que la foudre s'est déchainées au loin. Le grondement de l'orage a décuplé l'envie de s'amuser quoi qu'il arrive. Comme une tribu dans sa caverne ne craignant pas la mort tant qu'elle restait soudée. Malgré mon look différent, j'ai senti que tout ce qui comptait était d'être juste là, maintenant. Peut importe d'où je venais, qui j'étais et quel serait mon avenir, j'étais ici chez moi et il n'y avait aucune différence entre moi et les autres...
A petit jour la pluie s'est arrêté et je suis reparti heureux de se moment de communion.
Mon seul regret est de ne pas avoir pu connaître vraiment ça avant et de ne pas trop savoir comment le retrouver. L'important est tout de même que j'ai été entièrement libre tout cette soirée, du début à la fin, parlant avec n'importe qui.
Ça soulage de ne pas se trimballer des boulets possessifs n'aimant pas les inconnus! "Pourquoi tu lui parle? On est pas mieux entre ami?". Marre de me retenir de ne pas répondre: "Si on était ami, tu aimerai surement partager de bons moments avec d'autres que ce qui tourne prêt de ton nombril!".
Lundi 23 juin 2008 à 12:05
Je me demande si les gens que je fréquente n'ont pas tous un rapport avec cette tendance à la dépendance. Hier soir encore mon ami d'enfance Matthieu me parlait avec entrain des futurs MMORPG. Une invitation de plus à consommer avec lui cette tendance commune. Ma différence avec lui c'est qu'il n'a même pas conscience de son mode de fonctionnement "déséquilibré", et n'a jamais rien tenté pour changer. Ces parents, quand j'étais dans une bonne période m'avait même inciter à le faire sortir de tout ça. Malheureusement je n'ai pas réussi et il m'a fait replonger.
Ensuite, je sais que dans les jeux il ne partage pas vraiment une amitié. Au départ ça va, mais rapidement les autres deviennent des pions déshumanisés. A ce moment il me traite particulièrement comme de la merde. Soit je joue trop bien et il passe en -- (il joue les désespéré parce qu'il n'est pas le meilleur), soit il est plus fort et il devient méprisant, autoritaire et agressif. Le pire dans tout ça est qu'il ai déteint sur moi en partie. Un ami me l'avait fait remarqué, j'ai perdu ma patience, je m'énerve plus rapidement, je deviens blessant quand quelque chose me déplait. Un vrai connard quoi!
Enfin en mettant mes nerfs à rude épreuve, il a surtout développé mon coté rebelle; un peu comme S. à sa manière.
En prenant mon petit dej je me demandais si ce n'est pas toute ces merdes qui me polluent qui me rendent aussi inintéressant que les gens que je critique...
Serait-donc simplement un homme bien, miné par son passé qui l'a détruit?
Ensuite, je sais que dans les jeux il ne partage pas vraiment une amitié. Au départ ça va, mais rapidement les autres deviennent des pions déshumanisés. A ce moment il me traite particulièrement comme de la merde. Soit je joue trop bien et il passe en -- (il joue les désespéré parce qu'il n'est pas le meilleur), soit il est plus fort et il devient méprisant, autoritaire et agressif. Le pire dans tout ça est qu'il ai déteint sur moi en partie. Un ami me l'avait fait remarqué, j'ai perdu ma patience, je m'énerve plus rapidement, je deviens blessant quand quelque chose me déplait. Un vrai connard quoi!
Enfin en mettant mes nerfs à rude épreuve, il a surtout développé mon coté rebelle; un peu comme S. à sa manière.
En prenant mon petit dej je me demandais si ce n'est pas toute ces merdes qui me polluent qui me rendent aussi inintéressant que les gens que je critique...
Serait-donc simplement un homme bien, miné par son passé qui l'a détruit?
Lundi 23 juin 2008 à 10:37
Hum, ça fait mal de voir la vérité en face!
J'ai bien compris depuis un moment que j'avais des soucis de dépendance. Il y a quelques je me suis découvert une dépendance affective. Soit en recherchant une relation de type paternel (enfin celle que j'ai perdu avec mon père qui n'était pas saine du tout). Soit en recherchant ce qui m'a manqué avec ma mère (et qui me manque encore).
Le soucis étant bien entendu de confondre amitié / amour avec dépendance. Pour les femmes, je n'ai jamais "concrétiser" cette tendance mais elle me fait suffisamment peur à chaque fois que je préfère fuir. Laisser un tel pouvoir à quelqu'un d'autre, ou même qu'il s'en rende compte m'angoisse au plus haut point.
Ensuite il y a pour la nourriture où j'ai tendance à me gaver de certaines choses. En ce moment je suis raisonnable à ce sujet mais il c'est un combat de chaque instant.
Aujourd'hui je m'en suis trouvé une autre, auquel je n'avais pas vraiment pensé. Bref il n'y avait pas que les jeux vidéos dans lesquels je me perdais.
Le chemin vers la liberté est décidément bien difficile... Surtout pour moi, cultivant depuis des années des stratégies de compensation psychologique datant de l'adolescence.
J'ai bien compris depuis un moment que j'avais des soucis de dépendance. Il y a quelques je me suis découvert une dépendance affective. Soit en recherchant une relation de type paternel (enfin celle que j'ai perdu avec mon père qui n'était pas saine du tout). Soit en recherchant ce qui m'a manqué avec ma mère (et qui me manque encore).
Le soucis étant bien entendu de confondre amitié / amour avec dépendance. Pour les femmes, je n'ai jamais "concrétiser" cette tendance mais elle me fait suffisamment peur à chaque fois que je préfère fuir. Laisser un tel pouvoir à quelqu'un d'autre, ou même qu'il s'en rende compte m'angoisse au plus haut point.
Ensuite il y a pour la nourriture où j'ai tendance à me gaver de certaines choses. En ce moment je suis raisonnable à ce sujet mais il c'est un combat de chaque instant.
Aujourd'hui je m'en suis trouvé une autre, auquel je n'avais pas vraiment pensé. Bref il n'y avait pas que les jeux vidéos dans lesquels je me perdais.
Le chemin vers la liberté est décidément bien difficile... Surtout pour moi, cultivant depuis des années des stratégies de compensation psychologique datant de l'adolescence.
La purification est en marche!
Dimanche 22 juin 2008 à 16:23
Moments parfait pour un homme imparfait dans un monde imparfait... Trop de bonheur! Néanmoins un sentiment d'inachevé me restera. Au petit matin au moment où cette fille qui me regardait est parti avant que je n'ai osé lui parler, je me suis dit que j'avais raté quelque chose. Au moins la satisfaction d'oser lui dire que je la trouvais très jolie... Je ne sais pas pourquoi elle me regardait discuter ou danser. Mais quand je me suis rapprocher des trois percussionniste et que je l'ai vu assise j'ai cru voir dans ses yeux qu'elle s'attendait à ce que je m'assois à coté d'elle. Mais j'ai repoussé cette force inconnue qui m'ordonnait d'y aller comme si je la connaissais depuis longtemps. Lui dire simplement à quel point je trouvais cette fin de soirée géniale. Comme elle en quelque sorte: incarnant parfaitement cet instant parfait, unique et inestimable; restant hors de porté des mots communs.
Elle serait peut-être partie encore plus heureuse par une petite attention qui signifiait beaucoup pour moi. Qu'elle fut touché ma sincérité, eut-été pour moi la plus belle récompense. Ma reconnaissance pour cette merveilleuse événement, aurait pu s'exprimer par cet acte manqué. Il aurait été désintéressé, pourvu d'un discours sans artifice, avec des mots gratuits à l'image de la soirée et de ce que peut nous apporter de mieux la vie: tout ce qui n'a pas de prix!
J'aurai peut-être également compris pourquoi sa façon de me regarder me troublait... Voilà le seul petit détail qui me fait sentir minable. Ne pas avoir eut le courage de faire quelque chose qui me tenait à cœur et qui ne coutait quasiment rien, si ce n'est de me montrer tel que je suis.
Elle serait peut-être partie encore plus heureuse par une petite attention qui signifiait beaucoup pour moi. Qu'elle fut touché ma sincérité, eut-été pour moi la plus belle récompense. Ma reconnaissance pour cette merveilleuse événement, aurait pu s'exprimer par cet acte manqué. Il aurait été désintéressé, pourvu d'un discours sans artifice, avec des mots gratuits à l'image de la soirée et de ce que peut nous apporter de mieux la vie: tout ce qui n'a pas de prix!
J'aurai peut-être également compris pourquoi sa façon de me regarder me troublait... Voilà le seul petit détail qui me fait sentir minable. Ne pas avoir eut le courage de faire quelque chose qui me tenait à cœur et qui ne coutait quasiment rien, si ce n'est de me montrer tel que je suis.
Dimanche 22 juin 2008 à 15:11
La complicité de l'état avec l'industrie du tabac le rend coupable de crime contre l'humanité.
Samedi 21 juin 2008 à 14:58
Vendredi 20 juin 2008 à 16:01
Les études consacrées à la génétique de
l'asthme et des allergies se multiplient. Certaines particularités
génétiques contribuent à près d'un tiers des asthmes de l'enfant, mais
le rôle des interactions entre les gènes et des facteurs
environnementaux est de plus en plus mis en évidence.
Des études ont montré que le fait d'avoir passé son enfance dans une zone rurale a des effets protecteurs vis-à-vis de l'asthme qui perdurent à l'âge adulte.
Des études ont montré que le fait d'avoir passé son enfance dans une zone rurale a des effets protecteurs vis-à-vis de l'asthme qui perdurent à l'âge adulte.
Vendredi 20 juin 2008 à 14:52
"Bien sur que j'ai encore en moi comme un veau avalé de travers"
"Cette musique je l'aime beaucoup
on n'a pas l' même âge mais c'est pareil
on ira tous les deux jusqu'au bout
on ira tous les deux jusqu'au bout
je sais qu' tu m'aimes
ça je l' sais que tu m'aimes"
Quand j'entends certaines des chansons de Raphael je pense à S. et ça me rend triste... Je me rappel ces moments avec elle et où "Chanson pour Patrick Dewaere" passait. Au fond de moi je savais que ça ne durerait pas. Cela rendait ces moments uniques d'autant plus précieux...
C'est étrange comme on peut pleurer pour quelqu'un qui nous a aimé vraiment, autant que quelqu'un qu'on a aimé de tout son cœur...
Lorsqu'on perd l'amour a l'impression de tout perdre, que la vie perd son sens, comme si on mourrait.
Dans l'autre cas c'est peut-être par compassion, parce qu'on reprend le bonheur de celle qui nous a aimé.
Parce que c'est injuste et parfois, l'amour est capricieux et ne vient pas toujours où on l'attend...
Vendredi 20 juin 2008 à 13:14
Cette nuit je retournait encore une fois sur les lieux de ce travail malsain. Sauf que cette fois au lieu de rester enfermé dans une ambiance glauque, je suis reparti en volant...
Je me suis mis à chanter Hallelujah de Jeff, en pensant que même là où j'irai cela serait peut-pire. Mais peut-importe ce qu'il adviendrait j'aurai choisi la liberté, peu importe le prix.
Je me suis mis à chanter Hallelujah de Jeff, en pensant que même là où j'irai cela serait peut-pire. Mais peut-importe ce qu'il adviendrait j'aurai choisi la liberté, peu importe le prix.