Quel ramassi de connerie on peut lire en psychanalise...
Petit exemple sur les rêves:
Si la personne nue est de sexe féminin, le songe est signe d'espoir trompé.
Si la personne nue est de sexe masculin, le symbole est signe de trahison.
Rêver que l'on se sauve tout nu annonce un affront certain et prochain.
Rêver de serpent est extrêmement mauvais.
Marcow
Tout et n'importe quoi
Vendredi 4 mai 2007 à 15:44
Jeudi 3 mai 2007 à 15:09
Si Ségo est présidente elle mettra un garde du corps derrière chaque femme policière? Menteuse....
Les services publiques sont efficaces et compétitifs? Je rigole, mais c'est bien ciblé: l'électorat travaillant de prét ou de loin pour l'état est flaté... Quels bourreaux de travail ces fonctionnaires!
Ségo veut plus policier, alors que la gauche a toujours voté contre les propositions dans ce sens.
Pour relancer l'éconnomie française, elle veut aider les petites et moyens entreprises en pénalisant les plus grandes. Là aussi elle sait bien ciblé dans l'électorat dans la quantité plus que dans la qualité. Ceux qui font tourner le pays, sont toujours bien moins nombreux que ceux qui travaillent pour eux et sont jaloux. C'est logique et si elle gagne ce sera pour ça...
Les services publiques sont efficaces et compétitifs? Je rigole, mais c'est bien ciblé: l'électorat travaillant de prét ou de loin pour l'état est flaté... Quels bourreaux de travail ces fonctionnaires!
Ségo veut plus policier, alors que la gauche a toujours voté contre les propositions dans ce sens.
Pour relancer l'éconnomie française, elle veut aider les petites et moyens entreprises en pénalisant les plus grandes. Là aussi elle sait bien ciblé dans l'électorat dans la quantité plus que dans la qualité. Ceux qui font tourner le pays, sont toujours bien moins nombreux que ceux qui travaillent pour eux et sont jaloux. C'est logique et si elle gagne ce sera pour ça...
Jeudi 3 mai 2007 à 14:12
Je serai la
Présidente de ce qui marche », assène bientôt Ségolène Royal, en noir et blanc.
Réplique de Nicolas Sarkozy, en costume bleu sombre : « Moi je voudrais être le
Président qui fasse que ce qui ne marche pas marche. La france de Ségo marchera peut-être, mais à 4
pates!
*Discours de gauche ON*
Petit 1 : Donnons plus aux pauvres pour qu'ils conssoment plus: ca relancera la croissance de la france! PLUS ON DONNERA PLUS ON SERA RICHE!
Petit 2) Comment faire? C'est simple, attraper un riche du cac40, et bien le secouer: reste plus qu'à ramasser les billets! Chouette! C'est simple la vie avec Ségo!
*Discours de gauche ON*
Petit 1 : Donnons plus aux pauvres pour qu'ils conssoment plus: ca relancera la croissance de la france! PLUS ON DONNERA PLUS ON SERA RICHE!
Petit 2) Comment faire? C'est simple, attraper un riche du cac40, et bien le secouer: reste plus qu'à ramasser les billets! Chouette! C'est simple la vie avec Ségo!
Jeudi 3 mai 2007 à 13:00
Rien à voir, mais celà correspond à l'idée que j'ai de notre futur président:
"Nous avons travaillé ensemble sur les problèmes d'immigration clandestine lorsqu'il était ministre de l'Intérieur. J'ai appris à le connaître et à l'apprécier. Lors de nos discussions, il s'est montré ouvert et a fait preuve d'esprit de décision", a déclaré Tony Blair.
Mercredi 25 avril 2007 à 2:53
Utilisé en psychologie et diverses disciplines relationnelles, l'analyse transactionnelle met en avant les communications internes des différentes parties du moi.
Les différents états sont personnifiés en trois parties de manière à constituer une "équipe" fonctionnant dans l'intéret commun de la personne qu'ils constituent.
Tout d'abord, en bas il y a la partie enfant, subdivisé en deux parties:
- l'enfant libre qui n'est soumis à aucun cadre, aucune contrainte et profite de la vie.
- l'enfant subissant une autorité, s'adapte et adopte deux attitude qui le sépare donc en deux parties:
l'enfant soumis, et l'enfant rebel.
Au milieu, nous trouvons le grand chef, qui réfléchi froidement avec logique et abstraction:
l'adulte au commande, qui est celui qui prend la décision finale en accord ou non avec l'ensemble des parties.
Tout en haut, à l'opposé de l'enfant se situe la partie parent, divisé également en deux parties:
Le parent normatif qui donne des rêgles, sert de référence sur ce qu'il faut faire.
et le parent nouricier, la partie bien-être, qui prend soin et protège.
Toutes ces parties servent leurs propres intérets et sont plus ou moins développé ou réduit au silence selon la constrution psychologique. Tout celà correspondant au caractère et induit donc les agissements de chacun.
Dans ma théorie concernant les différentes parties d'un être, ceci correspond à la partie "esprit/ intelect ou raison". Nous pouvons remarqué néanmoins que chaque partie du moi et plus ou moins proche avec le Corps ou l'Ame.
J'imagine que la partie enfant adapté rebel, sensible aux émotions est plus proche du corps mais loin de l'esprit, car elle positionne l'être sur le plan individuel. Le soumis doit être proche de l'esprit puisqu'il se plit à la volonté. L'enfant libre doit être proche de son âme et loin de l'esprit.
Le parent normatif doit être proche de l'âme et loin du corps, alors que le parent nouricier doit être contraire: proche du corps, loin de l'âme.
Au centre, la spécialité humaine, le grand chef est l'esprit pure, notre conscience: l'adulte au commande.
Les différents états sont personnifiés en trois parties de manière à constituer une "équipe" fonctionnant dans l'intéret commun de la personne qu'ils constituent.
Tout d'abord, en bas il y a la partie enfant, subdivisé en deux parties:
- l'enfant libre qui n'est soumis à aucun cadre, aucune contrainte et profite de la vie.
- l'enfant subissant une autorité, s'adapte et adopte deux attitude qui le sépare donc en deux parties:
l'enfant soumis, et l'enfant rebel.
Au milieu, nous trouvons le grand chef, qui réfléchi froidement avec logique et abstraction:
l'adulte au commande, qui est celui qui prend la décision finale en accord ou non avec l'ensemble des parties.
Tout en haut, à l'opposé de l'enfant se situe la partie parent, divisé également en deux parties:
Le parent normatif qui donne des rêgles, sert de référence sur ce qu'il faut faire.
et le parent nouricier, la partie bien-être, qui prend soin et protège.
Toutes ces parties servent leurs propres intérets et sont plus ou moins développé ou réduit au silence selon la constrution psychologique. Tout celà correspondant au caractère et induit donc les agissements de chacun.
Dans ma théorie concernant les différentes parties d'un être, ceci correspond à la partie "esprit/ intelect ou raison". Nous pouvons remarqué néanmoins que chaque partie du moi et plus ou moins proche avec le Corps ou l'Ame.
J'imagine que la partie enfant adapté rebel, sensible aux émotions est plus proche du corps mais loin de l'esprit, car elle positionne l'être sur le plan individuel. Le soumis doit être proche de l'esprit puisqu'il se plit à la volonté. L'enfant libre doit être proche de son âme et loin de l'esprit.
Le parent normatif doit être proche de l'âme et loin du corps, alors que le parent nouricier doit être contraire: proche du corps, loin de l'âme.
Au centre, la spécialité humaine, le grand chef est l'esprit pure, notre conscience: l'adulte au commande.
Mardi 24 avril 2007 à 17:25
Un être narcissique peut développer différents comportements caractéristiques:
1. Il se fait une idée grandiose de son importance sans fondement réel.
2. Il est obnubilé par des fantasmes de succés, de pouvoir, de spendeur, de beauté ou d'amour hors du commun.
3. Il croit être à part et ne pouvoir être compris par des gens eux-même à part
4. Il a un besoin excessif d'être admiré
5. Il pense que tout lui est dû.
6. Il a tendance à exploiter autrui sans culpabilité ni remords.
7. Il manque d'empathie.
8. Il envie les autres et croit que les autres l'envient.
9. Il a une attitude arrogante.
Cette facade blindée, cache en réalité un grand vide intérerieur. Une grande souffrance qui nous attire tous. Le vrai "moi", qui en emprisonné derrière sa carapace est inaccessible et l'amour et l'affection qu'on peut lui porter ne changera rien. C'est un enfant dans un corps d'adulte qui a besoin qu'on s'occupe de lui.
1. Il se fait une idée grandiose de son importance sans fondement réel.
2. Il est obnubilé par des fantasmes de succés, de pouvoir, de spendeur, de beauté ou d'amour hors du commun.
3. Il croit être à part et ne pouvoir être compris par des gens eux-même à part
4. Il a un besoin excessif d'être admiré
5. Il pense que tout lui est dû.
6. Il a tendance à exploiter autrui sans culpabilité ni remords.
7. Il manque d'empathie.
8. Il envie les autres et croit que les autres l'envient.
9. Il a une attitude arrogante.
Cette facade blindée, cache en réalité un grand vide intérerieur. Une grande souffrance qui nous attire tous. Le vrai "moi", qui en emprisonné derrière sa carapace est inaccessible et l'amour et l'affection qu'on peut lui porter ne changera rien. C'est un enfant dans un corps d'adulte qui a besoin qu'on s'occupe de lui.
Mardi 24 avril 2007 à 1:37
Bon c'est dommage, mais mon instabilité n'a pas l'air maladive... Je suis probablement resté dépressif, ce qui m'empèche de me poser.
Dommage je trouvais ça fun d'avoir des cotés psychopates! Je viens de relire et "malheureusement", je ne suis ni: impulsif, je ne sais même pas me mettre en colère, je n'ai quasiement jamais séché les cours, ni été délinquant (j'ai horreur de casser qqc/voler ou autre), ni égocentrique...
Ouf, j'ai cru envoyer un sms qu'il ne fallait pas, mais il n'est pas parti. Heureusement...
Dommage je trouvais ça fun d'avoir des cotés psychopates! Je viens de relire et "malheureusement", je ne suis ni: impulsif, je ne sais même pas me mettre en colère, je n'ai quasiement jamais séché les cours, ni été délinquant (j'ai horreur de casser qqc/voler ou autre), ni égocentrique...
Ouf, j'ai cru envoyer un sms qu'il ne fallait pas, mais il n'est pas parti. Heureusement...
Mardi 24 avril 2007 à 0:52
Encore une soirée trés trés spéciale que dimanche soir...
Barbecue en attendant les résultats, chez une copine à ma Shirley. J'étais déjà tendu depuis vendredi, car elle ne m'avait toujours pas donné d'explication. Le frêre de sa copine était là: son premier amour. Bien qu'il était sympa, celà s'est fini en réglement de compte avec elle. A un moment j'ai failli partir, quand elle a dit devant tout le monde qu'elle l'aimait encore. Bien que c'était "pour rire", de la provoc: c'était ce que je ne voulais pas entendre. La mêre de sa copine qui aime bien se mèler de la vie des autres, a sut me retenir.
La reconcilliation se fit dans le lit. Aprés avoir été au bord de la rupture, ça fait du bien de retrouver celle qu'on aime!
Enfin pour les élections, j'aime bien les deux : que le meilleur gagne....
Barbecue en attendant les résultats, chez une copine à ma Shirley. J'étais déjà tendu depuis vendredi, car elle ne m'avait toujours pas donné d'explication. Le frêre de sa copine était là: son premier amour. Bien qu'il était sympa, celà s'est fini en réglement de compte avec elle. A un moment j'ai failli partir, quand elle a dit devant tout le monde qu'elle l'aimait encore. Bien que c'était "pour rire", de la provoc: c'était ce que je ne voulais pas entendre. La mêre de sa copine qui aime bien se mèler de la vie des autres, a sut me retenir.
La reconcilliation se fit dans le lit. Aprés avoir été au bord de la rupture, ça fait du bien de retrouver celle qu'on aime!
Enfin pour les élections, j'aime bien les deux : que le meilleur gagne....
Dimanche 22 avril 2007 à 14:27
En ce moment, je m'interesse aux influences de mon entourage sur moi. Notement celles qui sont néfastes, me faisant adopter un comportement modifié en réaction. J'ai donc été jeter un coup d'oeil sur http://www.psychologie.org
J'ai tendance à être dur avec moi même, mais d'aprés les textes bruts ma situation mental est inquiétante:
Dépressif:
- Ralentissement moteur qui touche surtout la démarche, la mimique, le débit verbal. => Celà a presque disparu avec le temps.
- Altération de l'activité psychique (inhibition psychique).
- L'asthénie exprimant la perte de l'élan vital. => Difficile pour moi de garder un moral correct...
- L'humeur dépressive ( tristesse incontrôlable, perte d'intérêt, l'anhédonie dépressive, anesthésie affective, culpabilité, auto-reproches). => Celà s'est amélioré mais c'était flagrant il y a quelques années.
- Troubles sexuels, de l'appétit, du sommeil fréquents. => Les trois sont plus ou moins vrais.
Psychopathe : Instabilité, impulsivité, inadaptation, le sujet est souvent séduisant et beau parleur -> L'impulsivité en moins et je m'adapte rapidement... En faite ça fait un symptome sur deux, je ne sais pas si celà est pertinent...
Mon pêre serait plutôt atteind de "psychose maniaco-dépressive (PMD)"
Voilà la petite liste, auquelle j'ai enlevé les traitements (ça n'est pas ce qui m'interesse pour l'instant).
Les affections Psychosomatiques
Etymologie: «psycho» du grec «psychê» (l'âme, l'esprit) - «somatique» et «soma» (le corps) Définition
Troubles fonctionnels de longue durée pouvant provoquer des désordres organiques, issues d'une problématique conflictuelle non résolue. Souvent d'origine affective.
Symptômes
Ulcère gastro-duodénal se manifestant par des douleurs, des crampes.
L'asthme, l'eczéma, psoriasis, urticaire, hypertension artérielle.
Evolution: Généralement favorable avec une prise en charge psychothérapique
Anorexie mentale
Etymologie : «anorexie» du grec «orexis» (appétit)
Définition: Etat pathologique amenant le sujet à une restriction alimentaire excessive ne répondant plus aux besoins de l'organisme. Forte carence alimentaire.
Débute après un choc émotionnel ou un conflit psychologique. Se rencontre essentiellement chez les filles uniques (14-22 ans). Très rare chez les garçons. Les psychanalystes l'explique comme une confusion entre la faim et le désir sexuel.
Symptômes
· Débute par une restriction des aliments pour finir sur une restriction de plus en plus sévère.
· Les nausées, la constipation servant de prétexte à la non alimentation.
· Amaigrissement important, visage pâle, cernes marquées, joues creuses, peau sèche.
· Aménorrhées (arrêt ou non apparition des règles).
· Constipation.
· Hyperactivité, surinvestissement intellectuel et scolaire.· Dépendance vis-à-vis de la famille.
Evolution
Guérison dans 70 % des cas dans les 5 ans. Apparition de symptômes psychiatriques dans 50 % des cas. Episodes dépressifs et boulimiques fréquents
.
La bouffée délirante
Etymologie : «bouffée» du latin «buffare» (faire des grimaces, des farces) et «délirer» de «délirare» (d'écarter de la voie droite) Définition: Apparition soudaine d'un délire aigu, riche et polymorphe, dont la résolution est plus ou moins rapide et totale. Elle peut faire suite à un épisode traumatisant comme un deuil, un échec. Symptômes:
L'apparition est brutale.
Le sujet se présente comme à la dérive, désintéressé de la réalité présente.
· Les attitudes sont très variables : attitudes d'extase, de fuite, d'agitation anxieuse, attitude euphorique.
· Le délire n'est pas organisé autour d'un thème unique : thèmes de persécution, de possession, thèmes mystiques, érotiques, d'influence.
· Hallucinations psychosensorielles et psychiques comme des intuitions, des interprétations.
· L'humeur est variable, elle passe d'un état euphorique à un état mélancolique.
· Dépersonnalisation s'exprimant par un sentiment de dédoublement, de transformation affectant le corps ou l'esprit.
Risques physiques et biologiques : trouble du sommeil très fréquent ; anorexie, constipation, élévation thermique sont parfois présents.
Evolution: La guérison peut être brusque, plus souvent progressive s'étalant de quelques jours à quelques semaines. Il y 1 chance sur 2 que cela reste un accident unique dans la vie du sujet. Plusieurs accès aigus peuvent inaugurer une évolution vers la schizophrénie
La conduite boulimique
Etymologie
«boulimie» du grec «boulimiôn» (avoir une faim de taureau).
Définition: Conduite pathologique consistant en une suralimentation du sujet sans que le corps n'ait de besoins particuliers. Se rencontre essentiellement chez les jeunes filles et les femmes.
Lutte contre une carence affective, narcissique. Le but est de combler ce manque, ce vide.
Symptômes
· Fringales à répétition, vomissements, abus de laxatifs.
· Préoccupations concernant le poids, régime alimentaire.
· Crises souvent nocturnes.
· Alternance anorexie/boulimie assez fréquente.
· Parfois prise de poids importante.
· Parfois appétence pour l'alcool et les médicaments.
Evolution:
Généralement favorable avec une prise en charge psychothérapique.
La conduite alcoolique
Etymologie: de l'arabe «al-Kohl» (antimoine pulvérisé qui désigne toute substance pulvérisée en particulier le vin purifié par la distillation).
Définition
Selon la définition proposée en 1952 par le comité d'experts de l'OMS, les alcooliques sont des buveurs excessifs dont la dépendance à l'égard de l'alcool est telle qu'ils présentent soit un trouble mentale décelable, soit des manifestations affectant leur santé physique et mentale, leurs relations avec autrui et leur comportement social et économique, soit des prodromes de troubles de ce genre. Ils doivent être soumis à un traitement.
Symptômes
La plupart des symptômes sont de nature physiologique.
Evolution
Les complications aiguës :
- L'ivresse aiguë qui peut entraîner des troubles de comportement, de l'agressivité, de l'irritabilité, alternance d'euphorie et de dépression, incohérence des propos, crises violentes imprévisibles suivies d'amnésie.
- La bouffée confuso-onirique qui comporte des troubles de la conscience et une activité délirante.
- Le delirium tremens qui fait suite à un brusque sevrage. L'individu est dans un état d'agitation extrême, présente des tremblements généralisés, des troubles de l'équilibre, sueurs, fièvres, signes de déshydratation, une confusion mentale, délire onirique avec hallucinations visuelles.
Les complications chroniques :
- Le syndrome de Korsakoff caractérisé par une atteinte de la mémoire, l'amnésie antérograde. L'individu est désorienté dans l'espace et dans le temps. Polynévrite des membres. L'encéphalopathie de Gayet-Wernicke qui survient chez un individu dénutri, souffrant de nombreux troubles digestifs. Confusion, hypertonie généralisée, paralysies oculomotrices bilatérales.
Les dépressions
Etymologie
du verbe latin «deprimere» (déprimer)
Définition
Il existe en réalité plusieurs formes de dépressions, caractérisées par des troubles de l'humeur, une tristesse pathologique.
Symptômes
Noyau commun à toutes les dépressions :
- Ralentissement moteur qui touche surtout la démarche, la mimique, le débit verbal.
- Altération de l'activité psychique (inhibition psychique).
- L'asthénie exprimant la perte de l'élan vital.
- L'humeur dépressive ( tristesse incontrôlable, perte d'intérêt, l'anhédonie dépressive, anesthésie affective, culpabilité, auto-reproches).
- Troubles sexuels, de l'appétit, du sommeil fréquents.
Les différents types de dépressions :
- La dépression psychogène : liée à un événement récent. Le sujet se pose en victime. Anxiété (boule dans la gorge, vertiges). Inhibition (fatigue, lassitude). Conduites suicidaires fréquentes. Troubles du sommeil, de l'appétit, sexuels. Grande sensibilité face au milieu environnant. Perte de l'estime de soi.
- La dépression mélancolique : Le sujet se pose en coupable, se rend responsable du mal qui lui arrive. Antécédents familiaux fréquents. Ralentissement psychomoteur. Humeur triste, le sujet est enfermé dans son monde, douleur morale intense. Conduite suicidaire gravissime.
- La dépression masquée : Le trouble de l'humeur est masqué par les manifestassions somatiques et des plaintes hypocondriaques.
Evolution
Dépression psychogène : en général de courte durée. Dépression mélancolique : évolution périodique et la durée des épisodes est variable et souvent inférieure à 3 mois.
Le déséquilibre psychique (le psychopathe)
Etymologie: du grec «pathê» (la souffrance).
Définition: L'anomalie de la personnalité se traduit surtout par les difficultés de l'adoption aux normes sociale et aux lois de la vie en société. Cette forme de déviance sociale s'observe essentiellement chez le sexe masculin, et dans les milieux socio-familiaux désorganisés.
Symptômes: Instabilité, impulsivité, inadaptation, le sujet est souvent séduisant et beau parleur.
· Dans son enfance, on retrouve des alternances d'apathie et de surexcitation, des colères violentes, écoles buissonnière.
· A l'adolescence, présence de conflits répétés avec l'autorité (parents, professeurs), instabilité scolaire, fréquentation de groupes marginaux, délits (vols de voitures, cambriolages, agressions), fugues, tentatives de suicide, excès éthyliques, expérience toxicomaniaques.
· Adulte, l'instabilité persiste (changement de métier, de patron, …). Parfois recours à la délinquance pour vivre, on vit aux dépends d'autrui. Egocentrisme, instabilité affective.
Traitement
Prise en charge inspirée des thérapies de groupe, mais aucun programme thérapeutique n'a réellement fait ses preuves.
Evolution
- La surmortalité due aux accidents et toutes autres conduites à risques.
- Alternance prison/hôpital psychiatrique, ou encore la clochardisation, le parasitisme.
- Une amélioration peut s'observer avec l'âge.
L'encoprésie
Etymologie: du grec «kopros» (excrément)
Définition: Incontinence des matières fécales chez un enfant ayant normalement atteint l'âge de la propreté (après 2 ans).
Symptômes
· Alternance de périodes d'encoprésie et de périodes sans élimination de matières fécales.
· Souvent on retrouve, à l'origine, une phobie de la défécation qui s'exprime par la rétention des matières fécales.
· Symptôme de jour.
· L'énurésie nocturne y est souvent associée.
· Inhibition motrice.
· Survient chez des enfants passifs, carencés, mal organisés, dans un milieu familial très carentiel.
· Tendance à garder tous les objets.
Evolution
Est généralement bénigne mais gênante, avec des périodes de rétention et d'encoprésie.
Vers la période de la puberté et de l'adolescence, le transit s'améliore. L'évolution va vers la normalisation mais dans d'autres cas, elle tend vers la psychopathie avec passage à l'acte de type délinquant ou pervers.
L'énurésie
Etymologie
du grec «en», (dans) «urina» Urine
Définition
L'énurétique est un sujet qui fait pipi au lit la nuit. L'énurésie est une miction incontrôlée persistante ou réapparaissant après un âge où le contrôle sphinctérien est normalement acquis (environ 42 mois). Elle se produit durant le sommeil essentiellement. Son déclenchement est involontaire et inconscient.
Symptômes
· Syndrome énurétique : - La date d'apparition distingue énurésie primaire et secondaire. Importance de mettre en évidence le caractère secondaire de l'énurésie dans la mesure où cela peut éclairer sur les facteurs déclenchant.
- Incidents diurnes fréquents.
- Rythme des incidents très variable.
- Abondance de l'urine dans les énurésies primaires.
- La miction a lieu généralement durant la phase de sommeil léger.
- On constate souvent une dépendance affective aux parents, et une certaine forme d'agressivité de l'enfant énurétique.
Evolution
La tendance évolutive de l'énurésie va vers la guérison, la fréquence du symptôme décroît avec l'âge. Guérison habituelle à la pré-puberté ou à la puberté. Elle ne persiste que dans de rares cas jusqu'à l'âge adulte.
La névrose d'angoisse
Etymologie: «angoisse» du latin «angustiae» (défilé propice aux embuscades) et «névrose» du grec «temnein» (couper).
Définition: Les accidents névrotiques sont constitués par les manifestations d'une angoisse permanente où le sujet est dans l'attente d'un danger.
Symptômes:
Crises d'angoisse qui s'expriment par :
- Des symptômes respiratoires : toux, hoquet, bâillements.
- Des symptômes cardio-vasculaires : palpitations, tachycardie, arythmie, douleurs évoquant une crise d'angine de poitrine (douleurs précordiales).
- Des symptômes digestifs : boule œsophagienne, nausées, vomissements, diarrhées, spasmes gastriques ou intestinaux.
- Des symptômes divers : tremblements, démangeaisons, sueurs,céphalées, vertiges, trouble du sommeil
Evolution
10 % de disparition complète. Persistance de symptômes invalidants dans 20 % des cas.
La névrose hystérique
Etymologie: «hystérie» du grec «hustera» (utérus)
Définition: Maladie nerveuse caractérisée par l'apparition de troubles psychiques et moteurs.
L'origine serait un traumatisme infantile. 3 fois plus fréquente chez la femme que chez l'homme.
Symptômes:
· Le symptôme hystérique consiste en un déficit fonctionnel sans atteinte lésionnelle de l'organe intéressé.
· Troubles visuels pouvant aller jusqu'à la cécité totale.
· Surdité, atteinte de la phonation (parler en chuchotant par exemple).
· Boule œsophagienne pouvant empêcher toute alimentation, vomissements.
· Enurésie, vaginisme, grossesse nerveuse.
· Troubles moteurs pouvant aller jusqu'à la paralysie totale.
· Troubles de la mémoire (difficulté d'évoquer des souvenirs).
Evolution:
Elle est conditionnée par le milieu qui tend à entretenir des comportements de dépendance.
Si la situation du malade s'avère inconfortable, on peut assister à une guérison rapide.
La névrose obsessionnelle
Etymologie:
du latin «obsidère» (occuper un lieu, assiéger)
Définition:
L'obsession est une idée qui envahit la pensée d'un sujet, contre laquelle il ne peut lutter malgré le fait qu'il trouve cette idée absurde et en contradiction avec sa personne.
Le sujet tenterait de se défendre inconsciemment de ses pulsions érotiques
Symptômes
· Peur des maladies, des microbes, de la saleté, d'où le refus du toucher, de nombreuses vérifications, et des incessants lavages de certaines paries du corps (rites compulsifs). Parfois, gestes ou formules conjuratoires.
· Doute obsédant d'avoir oublié de faire quelque chose, d'avoir commis une erreur (crainte d'avoir mis le feu, de s'être trompé dans ses calculs).
· Crainte de commettre un acte absurde, voir criminel.
Evolution
Dans les formes graves, évolue de façon chronique sans rémission.
Variation dans l'intensité des symptômes.
Evolue parfois sur des crises dépressives.
La névrose phobique
Etymologie
«phobie» vient du grec «phobos» (action de faire fuir en effarouchant, crainte).
Définition
Pathologie caractérisée par une angoisse extrême ressentie par le sujet lorsqu'il se trouve en présence de certains objets ou dans certains lieux. Les symptômes sont formés afin d'éviter une situation de danger signalée par l'angoisse. Apparaît souvent quand la position du sujet est modifiée (mariage, deuil, naissance).
Symptômes
Agoraphobie (peur des grands espaces, de la foule)
· Phobies (peurs) des situations sociales : peur de manger en public, peur de parler, de paraître en public, éreutophobie (peur de rougir)…
· Phobies d'animaux, d'objets, de transports, de lieux.
· Nosophobies (peur des maladies)
· Phobies d'impulsion (peur de se jeter par le fenêtre, sous un bus, sous un métro…)
· Dysmorphophobies (peur de transformations corporelles)
· Le sujet utilise des stratagèmes pour conjurer l'angoisse : limite ses déplacements, évite de rester seul, garde sur soi un objet qui le sécurise (une canne), présente des rites conjuratoires, des manies
Evolution
Risque d'extension des symptômes, dépendance vis-à-vis des proches.
La névrose traumatique
Etymologie
«traumatique» du grec «trauma» (blessure).
Définition
Type de névrose où l'apparition des symptômes est occasionnée par un choc émotionnel violent au cours duquel le sujet à senti sa vie menacée. Elle se manifeste par une crise anxieuse pouvant provoquer des états d'agitation, de stupeur.
Symptômes
· Débordement émotionnel, crises de larmes, tremblements, réactions de sursaut, crises de colères.
· Désintérêt sexuel, affectif, apathie, prostration.
· Gestes de défense ou d'attaque.
· Cauchemars.
· Parfois : phobies des lieux, des transports, asthénie.
Evolution
Peut aboutir sur une dépression. Augmente de gravité avec l'âge, et au delà de 40 ans, l'invalidité définitive n'est pas rare. Après traitement, troubles caractériels et symptômes fonctionnels restent souvent présents.
L'obésité infantile
Etymologie
«Obèse», du latin «Obesus», (qui est bien nourri, bien replet).
Définition
Surcharge pondérale par accumulation des graisses.
Symptômes
· Débute souvent avant 2 ans, ou à la pré-puberté (6-7 ans).
· Hyperphagie, inactivité de l'enfant (jeux et exercices requérant 1 activité musculaire).
· Le facteur héréditaire n'a pas été réellement reconnu, il s'agirait davantage d'un facteur familial de l'obésité.
· Les tissus adipeux : un gavage précoce favoriserait durablement la survenue de l'obésité ;les mécanismes de régulation alimentaire seraient précocement perturbés et persisteraient.
· L'obésité infantile à début précoce s'installe souvent d'emblée, ou succède à une phase d'anorexie du nourrisson.
Evolution
Pour les obésités importantes, peut durer jusqu'à l'âge adulte avec des complications somatiques.
Les modifications endocriniennes et métaboliques retentissent sur l'appareil cardio-vasculaire et peut déboucher sur une impotence fonctionnelle et une réduction de la longévité.
La psychose paranoïaque
Etymologie
«Psycho» du grec «psukhê» , l'âme, «para» (à côté) et «noecin» (penser, raisonner).
Définition
C'est une maladie de l'adulte quadragénaire ou quinquagénaire, caractérisée par l'apparition de délires de revendications ou délires passionnels. Ces délires présentent la particularité de donner l'apparence d'une construction logique.
Symptômes
· Certains traits de caractères préexistes avant le délire : l'orgueil, la méfiance, l'agressivité, la psychorigidité, la fausseté du jugement, le dogmatisme.
· Sentiment d'être persécuté par autrui ; le malade garde la certitude de son bon droit.
· Dangerosité possible du paranoïaque pouvant aller jusqu'au meurtre.
· Apparition de différentes formes de délires
Formes de délires
· Délire de revendication : se développe chez des sujets méfiants, rancuniers, rigides, fanatiques. Sujet quérulent procédurier, passant son temps à déjouer les complots organisés contre lui et ses découvertes.
· Délire passionnel : délire de jalousie, érotomaniaque (le sujet a l'illusion d'être aimé).
· Délire d'interprétation : le sujet tente de tout expliquer, de tout interpréter.
· Délire sensitif de relation : se développe chez des sujets moins agressifs, moins rigides, plutôt timide, anxieux et sensible. Le délire éclate après une relation dans laquelle le sujet se croit être le centre d'une malveillance générale.
Evolution
La période d'invasion peut être brutale, progressive (de plusieurs mois à plusieurs années). La privation des symptômes grâce à un traitement peut entraîner des épisodes dépressifs, des raptus suicidaires. Des rebonds et résurgences des manifestations interprétatives ou hallucinatoire sont encore possible.
La psychose puerperale
Etymologie
du latin «puerpera» (femmes en couche).
Définition
Etat psychotique aigu, de survenu brusque entre le 5ème et le 25ème jour suivant l'accouchement. Ne concerne que les femmes.
Symptômes
· S'annonce souvent par des ruminations anxieuses, des cauchemars, des agitations nocturnes.
· Thèmes de négation de la maternité, de non-appartenance de l'enfant, de non-existence de l'enfant.
· Idées délirantes, le sujet semble égaré.
· Humeur dépressive avec alternance de périodes euphoriques.
· Parfois symptômes psychosomatiques (douleurs, malaises, vertiges).
Evolution
Peut durer plusieurs mois avec alternance de moments dépressifs et euphoriques.
Récidive dans 20 % des cas lors d'une grossesse ultérieure.
La psychose hallucinatoire chronique (PHC) Etymologie
-«Hallucination» du latin «halucinatio» qui désigne la méprise.
Définition
Pathologie caractérisée par un délire chronique où domine les hallucinations. Cette psychose s'étale dans le temps et se rencontre essentiellement chez les hommes à partir de 40 ans.
L'hallucination est une perception sans objet.
Symptômes
Le syndrome hallucinatoire :
- hallucinations psychosensorielles (visuelles, auditives, olfactives, gustatives, tactiles, cénesthésiques et du schéma corporel)
- hallucinations génitales qui s'exprimes par la sensation d'orgasmes, d'attouchements, de viols directs ou à distance.
- hallucinations psychomotrices verbales.
· L'automatisme mentale : énonciation et commentaire des actes et de la pensée. Echo de la pensée et de la lecture, psittacisme (répétition mécanique de mots et de phrases. Le sujet a l'impression qu'on lui vole ou qu'on devine sa pensée. Sensation de mouvement imposé (automatisme psychomoteur).
Le délire : le délire de persécution est le plus fréquent. Il est organisé et vécu comme un roman, une fiction ou un complot.
Evolution
Evolue avec une conservation de la lucidité, sans déficit intellectuel et une ouverture sur le monde réel. L'évolution est longue avec une alternance de phases aigus et de périodes de rémissions. Elle peut évoluer vers une schizophrénie paranoïde si aucun traitement n'est prescrit.
La psychose maniaco-dépressive (PMD) Etymologie
«maniaque» du latin «mania» (manie, folie) et «dépression» de «deprimere» (déprimer)
Définition: La PMD comporte des états dépressifs que l'on nomme états mélancoliques, et des épisodes maniaques au sens d'excitation. Maladie a forme bipolaire avec alternance de deux pôles, parfois forme unipolaire si l'on a que l'un ou l'autre des accès. Symptômes
Symptomes de l'état mélancolique :
Humeur dépressive : visage hypotonique, les traits sont crispés et expriment l'angoisse. Vécu pessimiste avec des sentiments d'insatisfaction, d'auto dépréciation, de culpabilité qui peut aller jusqu'à des manifestations délirantes. Perte des intérêts, vision négative de lui-même, du monde extérieur et du futur.
· L'inhibition : ralentissement moteur et psychique, asthénie (fatigue importante), monoïdéisme (toujours la même idée), voire anidéisme (incapacité à penser).
· Les idées délirantes : peuvent parfois s'accompagner d'hallucinations. Thème de préjudice, de persécution, de ruine, de culpabilité, d'hypocondrie.
· Des idées de mort : la mort est redoutée et en même temps désirée. Tentative de suicide.
· Syndrome général : anxiété, troubles du sommeil, troubles du caractère, troubles alimentaires, troubles somatiques.
Symptomes de l'état maniaque :
· Excitation motrice qui va de l'instabilité jusqu'à une grande agitation.
· Malade turbulent, dort peu, chante, semble infatigable, peut commettre des délits divers.
· Euphorique, versatile.
· Logorrhée (parle beaucoup).
· Attitudes ludiques, joviales.
· Exaltation de la sexualité et de l'oralité.Délire intuitif, d'interprétation mégalomaniaque
Evolution
Un premier accès maniaque ou mélancolique peut rester unique. Dans la moitié des cas, le sujet ayant fait un accès subit une rechute. Quand la maladie devient chronique, les accès vont se reproduire soit sous une seule forme, soit en alternance des deux formes. Avec l'âge, les accès tendent à devenir moins fréquents et plus durables
La schizophrénie
Etymologie: «schizo» du grec «skhizein» (fractionnement, fissure, division). et «phrene» du grec «phrèn» désignant l'esprit, l'intelligence, la pensée.
Définition
Maladie appartenant aux psychoses chroniques non systématisées, caractérisée par la dissociation, la discordance, et un trouble profond de la personnalité. Perte du sentiment de sa propre unité.
Symptômes
· Versant négatif constitué par un retrait progressif de la réalité.
· Versant positif : il s'agit d'un versant reconstructif comme le délire paranoïde.
· Syndrome de dissociation : phénomène de détachement ou encore de discordance caractérisée par l'ambivalence, la bizarrerie, l'hermétisme, la perte du contact avec la réalité. Troubles de la pensée et du langage (dans la coordination des idées, dans le cours de la pensée). Troubles de l'affectivité avec ambivalence des sentiments, désir de fusion, désir de séparation. Troubles psychomoteurs (maniérisme, répétition du même mouvement, immobilité, persévération des attitudes).
· L'autisme : perte du contact vital avec la réalité, repli sur soi, refuge dans un monde fermé, se crée un monde propre, impénétrable et aliéné.
· Le délire : absence de systématisation, inorganisé, flou, thème persécutif, mystique, érotomaniaque, de filiation illustre.
· Dépersonnalisation : perte du sentiment d'unité. Angoisse de néantisation, de morcellement du corps qui peut se traduire par la contemplation prolongée des mains, du visage.
Troubles de la conduite : apragmatisme, désintérêt, inertie, passage à l'acte, gestes suicidaires et automutilation.
Evolution
Baisse du rendement intellectuel avec modification du caractère, renoncement à des loisirs. Possibilité d'évolution vers certains troubles d'allure névrotique.
J'ai tendance à être dur avec moi même, mais d'aprés les textes bruts ma situation mental est inquiétante:
Dépressif:
- Ralentissement moteur qui touche surtout la démarche, la mimique, le débit verbal. => Celà a presque disparu avec le temps.
- Altération de l'activité psychique (inhibition psychique).
- L'asthénie exprimant la perte de l'élan vital. => Difficile pour moi de garder un moral correct...
- L'humeur dépressive ( tristesse incontrôlable, perte d'intérêt, l'anhédonie dépressive, anesthésie affective, culpabilité, auto-reproches). => Celà s'est amélioré mais c'était flagrant il y a quelques années.
- Troubles sexuels, de l'appétit, du sommeil fréquents. => Les trois sont plus ou moins vrais.
Psychopathe : Instabilité, impulsivité, inadaptation, le sujet est souvent séduisant et beau parleur -> L'impulsivité en moins et je m'adapte rapidement... En faite ça fait un symptome sur deux, je ne sais pas si celà est pertinent...
Mon pêre serait plutôt atteind de "psychose maniaco-dépressive (PMD)"
Voilà la petite liste, auquelle j'ai enlevé les traitements (ça n'est pas ce qui m'interesse pour l'instant).
Les affections Psychosomatiques
Etymologie: «psycho» du grec «psychê» (l'âme, l'esprit) - «somatique» et «soma» (le corps) Définition
Troubles fonctionnels de longue durée pouvant provoquer des désordres organiques, issues d'une problématique conflictuelle non résolue. Souvent d'origine affective.
Symptômes
Ulcère gastro-duodénal se manifestant par des douleurs, des crampes.
L'asthme, l'eczéma, psoriasis, urticaire, hypertension artérielle.
Evolution: Généralement favorable avec une prise en charge psychothérapique
Anorexie mentale
Etymologie : «anorexie» du grec «orexis» (appétit)
Définition: Etat pathologique amenant le sujet à une restriction alimentaire excessive ne répondant plus aux besoins de l'organisme. Forte carence alimentaire.
Débute après un choc émotionnel ou un conflit psychologique. Se rencontre essentiellement chez les filles uniques (14-22 ans). Très rare chez les garçons. Les psychanalystes l'explique comme une confusion entre la faim et le désir sexuel.
Symptômes
· Débute par une restriction des aliments pour finir sur une restriction de plus en plus sévère.
· Les nausées, la constipation servant de prétexte à la non alimentation.
· Amaigrissement important, visage pâle, cernes marquées, joues creuses, peau sèche.
· Aménorrhées (arrêt ou non apparition des règles).
· Constipation.
· Hyperactivité, surinvestissement intellectuel et scolaire.· Dépendance vis-à-vis de la famille.
Evolution
Guérison dans 70 % des cas dans les 5 ans. Apparition de symptômes psychiatriques dans 50 % des cas. Episodes dépressifs et boulimiques fréquents
.
La bouffée délirante
Etymologie : «bouffée» du latin «buffare» (faire des grimaces, des farces) et «délirer» de «délirare» (d'écarter de la voie droite) Définition: Apparition soudaine d'un délire aigu, riche et polymorphe, dont la résolution est plus ou moins rapide et totale. Elle peut faire suite à un épisode traumatisant comme un deuil, un échec. Symptômes:
L'apparition est brutale.
Le sujet se présente comme à la dérive, désintéressé de la réalité présente.
· Les attitudes sont très variables : attitudes d'extase, de fuite, d'agitation anxieuse, attitude euphorique.
· Le délire n'est pas organisé autour d'un thème unique : thèmes de persécution, de possession, thèmes mystiques, érotiques, d'influence.
· Hallucinations psychosensorielles et psychiques comme des intuitions, des interprétations.
· L'humeur est variable, elle passe d'un état euphorique à un état mélancolique.
· Dépersonnalisation s'exprimant par un sentiment de dédoublement, de transformation affectant le corps ou l'esprit.
Risques physiques et biologiques : trouble du sommeil très fréquent ; anorexie, constipation, élévation thermique sont parfois présents.
Evolution: La guérison peut être brusque, plus souvent progressive s'étalant de quelques jours à quelques semaines. Il y 1 chance sur 2 que cela reste un accident unique dans la vie du sujet. Plusieurs accès aigus peuvent inaugurer une évolution vers la schizophrénie
La conduite boulimique
Etymologie
«boulimie» du grec «boulimiôn» (avoir une faim de taureau).
Définition: Conduite pathologique consistant en une suralimentation du sujet sans que le corps n'ait de besoins particuliers. Se rencontre essentiellement chez les jeunes filles et les femmes.
Lutte contre une carence affective, narcissique. Le but est de combler ce manque, ce vide.
Symptômes
· Fringales à répétition, vomissements, abus de laxatifs.
· Préoccupations concernant le poids, régime alimentaire.
· Crises souvent nocturnes.
· Alternance anorexie/boulimie assez fréquente.
· Parfois prise de poids importante.
· Parfois appétence pour l'alcool et les médicaments.
Evolution:
Généralement favorable avec une prise en charge psychothérapique.
La conduite alcoolique
Etymologie: de l'arabe «al-Kohl» (antimoine pulvérisé qui désigne toute substance pulvérisée en particulier le vin purifié par la distillation).
Définition
Selon la définition proposée en 1952 par le comité d'experts de l'OMS, les alcooliques sont des buveurs excessifs dont la dépendance à l'égard de l'alcool est telle qu'ils présentent soit un trouble mentale décelable, soit des manifestations affectant leur santé physique et mentale, leurs relations avec autrui et leur comportement social et économique, soit des prodromes de troubles de ce genre. Ils doivent être soumis à un traitement.
Symptômes
La plupart des symptômes sont de nature physiologique.
Evolution
Les complications aiguës :
- L'ivresse aiguë qui peut entraîner des troubles de comportement, de l'agressivité, de l'irritabilité, alternance d'euphorie et de dépression, incohérence des propos, crises violentes imprévisibles suivies d'amnésie.
- La bouffée confuso-onirique qui comporte des troubles de la conscience et une activité délirante.
- Le delirium tremens qui fait suite à un brusque sevrage. L'individu est dans un état d'agitation extrême, présente des tremblements généralisés, des troubles de l'équilibre, sueurs, fièvres, signes de déshydratation, une confusion mentale, délire onirique avec hallucinations visuelles.
Les complications chroniques :
- Le syndrome de Korsakoff caractérisé par une atteinte de la mémoire, l'amnésie antérograde. L'individu est désorienté dans l'espace et dans le temps. Polynévrite des membres. L'encéphalopathie de Gayet-Wernicke qui survient chez un individu dénutri, souffrant de nombreux troubles digestifs. Confusion, hypertonie généralisée, paralysies oculomotrices bilatérales.
Les dépressions
Etymologie
du verbe latin «deprimere» (déprimer)
Définition
Il existe en réalité plusieurs formes de dépressions, caractérisées par des troubles de l'humeur, une tristesse pathologique.
Symptômes
Noyau commun à toutes les dépressions :
- Ralentissement moteur qui touche surtout la démarche, la mimique, le débit verbal.
- Altération de l'activité psychique (inhibition psychique).
- L'asthénie exprimant la perte de l'élan vital.
- L'humeur dépressive ( tristesse incontrôlable, perte d'intérêt, l'anhédonie dépressive, anesthésie affective, culpabilité, auto-reproches).
- Troubles sexuels, de l'appétit, du sommeil fréquents.
Les différents types de dépressions :
- La dépression psychogène : liée à un événement récent. Le sujet se pose en victime. Anxiété (boule dans la gorge, vertiges). Inhibition (fatigue, lassitude). Conduites suicidaires fréquentes. Troubles du sommeil, de l'appétit, sexuels. Grande sensibilité face au milieu environnant. Perte de l'estime de soi.
- La dépression mélancolique : Le sujet se pose en coupable, se rend responsable du mal qui lui arrive. Antécédents familiaux fréquents. Ralentissement psychomoteur. Humeur triste, le sujet est enfermé dans son monde, douleur morale intense. Conduite suicidaire gravissime.
- La dépression masquée : Le trouble de l'humeur est masqué par les manifestassions somatiques et des plaintes hypocondriaques.
Evolution
Dépression psychogène : en général de courte durée. Dépression mélancolique : évolution périodique et la durée des épisodes est variable et souvent inférieure à 3 mois.
Le déséquilibre psychique (le psychopathe)
Etymologie: du grec «pathê» (la souffrance).
Définition: L'anomalie de la personnalité se traduit surtout par les difficultés de l'adoption aux normes sociale et aux lois de la vie en société. Cette forme de déviance sociale s'observe essentiellement chez le sexe masculin, et dans les milieux socio-familiaux désorganisés.
Symptômes: Instabilité, impulsivité, inadaptation, le sujet est souvent séduisant et beau parleur.
· Dans son enfance, on retrouve des alternances d'apathie et de surexcitation, des colères violentes, écoles buissonnière.
· A l'adolescence, présence de conflits répétés avec l'autorité (parents, professeurs), instabilité scolaire, fréquentation de groupes marginaux, délits (vols de voitures, cambriolages, agressions), fugues, tentatives de suicide, excès éthyliques, expérience toxicomaniaques.
· Adulte, l'instabilité persiste (changement de métier, de patron, …). Parfois recours à la délinquance pour vivre, on vit aux dépends d'autrui. Egocentrisme, instabilité affective.
Traitement
Prise en charge inspirée des thérapies de groupe, mais aucun programme thérapeutique n'a réellement fait ses preuves.
Evolution
- La surmortalité due aux accidents et toutes autres conduites à risques.
- Alternance prison/hôpital psychiatrique, ou encore la clochardisation, le parasitisme.
- Une amélioration peut s'observer avec l'âge.
L'encoprésie
Etymologie: du grec «kopros» (excrément)
Définition: Incontinence des matières fécales chez un enfant ayant normalement atteint l'âge de la propreté (après 2 ans).
Symptômes
· Alternance de périodes d'encoprésie et de périodes sans élimination de matières fécales.
· Souvent on retrouve, à l'origine, une phobie de la défécation qui s'exprime par la rétention des matières fécales.
· Symptôme de jour.
· L'énurésie nocturne y est souvent associée.
· Inhibition motrice.
· Survient chez des enfants passifs, carencés, mal organisés, dans un milieu familial très carentiel.
· Tendance à garder tous les objets.
Evolution
Est généralement bénigne mais gênante, avec des périodes de rétention et d'encoprésie.
Vers la période de la puberté et de l'adolescence, le transit s'améliore. L'évolution va vers la normalisation mais dans d'autres cas, elle tend vers la psychopathie avec passage à l'acte de type délinquant ou pervers.
L'énurésie
Etymologie
du grec «en», (dans) «urina» Urine
Définition
L'énurétique est un sujet qui fait pipi au lit la nuit. L'énurésie est une miction incontrôlée persistante ou réapparaissant après un âge où le contrôle sphinctérien est normalement acquis (environ 42 mois). Elle se produit durant le sommeil essentiellement. Son déclenchement est involontaire et inconscient.
Symptômes
· Syndrome énurétique : - La date d'apparition distingue énurésie primaire et secondaire. Importance de mettre en évidence le caractère secondaire de l'énurésie dans la mesure où cela peut éclairer sur les facteurs déclenchant.
- Incidents diurnes fréquents.
- Rythme des incidents très variable.
- Abondance de l'urine dans les énurésies primaires.
- La miction a lieu généralement durant la phase de sommeil léger.
- On constate souvent une dépendance affective aux parents, et une certaine forme d'agressivité de l'enfant énurétique.
Evolution
La tendance évolutive de l'énurésie va vers la guérison, la fréquence du symptôme décroît avec l'âge. Guérison habituelle à la pré-puberté ou à la puberté. Elle ne persiste que dans de rares cas jusqu'à l'âge adulte.
La névrose d'angoisse
Etymologie: «angoisse» du latin «angustiae» (défilé propice aux embuscades) et «névrose» du grec «temnein» (couper).
Définition: Les accidents névrotiques sont constitués par les manifestations d'une angoisse permanente où le sujet est dans l'attente d'un danger.
Symptômes:
Crises d'angoisse qui s'expriment par :
- Des symptômes respiratoires : toux, hoquet, bâillements.
- Des symptômes cardio-vasculaires : palpitations, tachycardie, arythmie, douleurs évoquant une crise d'angine de poitrine (douleurs précordiales).
- Des symptômes digestifs : boule œsophagienne, nausées, vomissements, diarrhées, spasmes gastriques ou intestinaux.
- Des symptômes divers : tremblements, démangeaisons, sueurs,céphalées, vertiges, trouble du sommeil
Evolution
10 % de disparition complète. Persistance de symptômes invalidants dans 20 % des cas.
La névrose hystérique
Etymologie: «hystérie» du grec «hustera» (utérus)
Définition: Maladie nerveuse caractérisée par l'apparition de troubles psychiques et moteurs.
L'origine serait un traumatisme infantile. 3 fois plus fréquente chez la femme que chez l'homme.
Symptômes:
· Le symptôme hystérique consiste en un déficit fonctionnel sans atteinte lésionnelle de l'organe intéressé.
· Troubles visuels pouvant aller jusqu'à la cécité totale.
· Surdité, atteinte de la phonation (parler en chuchotant par exemple).
· Boule œsophagienne pouvant empêcher toute alimentation, vomissements.
· Enurésie, vaginisme, grossesse nerveuse.
· Troubles moteurs pouvant aller jusqu'à la paralysie totale.
· Troubles de la mémoire (difficulté d'évoquer des souvenirs).
Evolution:
Elle est conditionnée par le milieu qui tend à entretenir des comportements de dépendance.
Si la situation du malade s'avère inconfortable, on peut assister à une guérison rapide.
La névrose obsessionnelle
Etymologie:
du latin «obsidère» (occuper un lieu, assiéger)
Définition:
L'obsession est une idée qui envahit la pensée d'un sujet, contre laquelle il ne peut lutter malgré le fait qu'il trouve cette idée absurde et en contradiction avec sa personne.
Le sujet tenterait de se défendre inconsciemment de ses pulsions érotiques
Symptômes
· Peur des maladies, des microbes, de la saleté, d'où le refus du toucher, de nombreuses vérifications, et des incessants lavages de certaines paries du corps (rites compulsifs). Parfois, gestes ou formules conjuratoires.
· Doute obsédant d'avoir oublié de faire quelque chose, d'avoir commis une erreur (crainte d'avoir mis le feu, de s'être trompé dans ses calculs).
· Crainte de commettre un acte absurde, voir criminel.
Evolution
Dans les formes graves, évolue de façon chronique sans rémission.
Variation dans l'intensité des symptômes.
Evolue parfois sur des crises dépressives.
La névrose phobique
Etymologie
«phobie» vient du grec «phobos» (action de faire fuir en effarouchant, crainte).
Définition
Pathologie caractérisée par une angoisse extrême ressentie par le sujet lorsqu'il se trouve en présence de certains objets ou dans certains lieux. Les symptômes sont formés afin d'éviter une situation de danger signalée par l'angoisse. Apparaît souvent quand la position du sujet est modifiée (mariage, deuil, naissance).
Symptômes
Agoraphobie (peur des grands espaces, de la foule)
· Phobies (peurs) des situations sociales : peur de manger en public, peur de parler, de paraître en public, éreutophobie (peur de rougir)…
· Phobies d'animaux, d'objets, de transports, de lieux.
· Nosophobies (peur des maladies)
· Phobies d'impulsion (peur de se jeter par le fenêtre, sous un bus, sous un métro…)
· Dysmorphophobies (peur de transformations corporelles)
· Le sujet utilise des stratagèmes pour conjurer l'angoisse : limite ses déplacements, évite de rester seul, garde sur soi un objet qui le sécurise (une canne), présente des rites conjuratoires, des manies
Evolution
Risque d'extension des symptômes, dépendance vis-à-vis des proches.
La névrose traumatique
Etymologie
«traumatique» du grec «trauma» (blessure).
Définition
Type de névrose où l'apparition des symptômes est occasionnée par un choc émotionnel violent au cours duquel le sujet à senti sa vie menacée. Elle se manifeste par une crise anxieuse pouvant provoquer des états d'agitation, de stupeur.
Symptômes
· Débordement émotionnel, crises de larmes, tremblements, réactions de sursaut, crises de colères.
· Désintérêt sexuel, affectif, apathie, prostration.
· Gestes de défense ou d'attaque.
· Cauchemars.
· Parfois : phobies des lieux, des transports, asthénie.
Evolution
Peut aboutir sur une dépression. Augmente de gravité avec l'âge, et au delà de 40 ans, l'invalidité définitive n'est pas rare. Après traitement, troubles caractériels et symptômes fonctionnels restent souvent présents.
L'obésité infantile
Etymologie
«Obèse», du latin «Obesus», (qui est bien nourri, bien replet).
Définition
Surcharge pondérale par accumulation des graisses.
Symptômes
· Débute souvent avant 2 ans, ou à la pré-puberté (6-7 ans).
· Hyperphagie, inactivité de l'enfant (jeux et exercices requérant 1 activité musculaire).
· Le facteur héréditaire n'a pas été réellement reconnu, il s'agirait davantage d'un facteur familial de l'obésité.
· Les tissus adipeux : un gavage précoce favoriserait durablement la survenue de l'obésité ;les mécanismes de régulation alimentaire seraient précocement perturbés et persisteraient.
· L'obésité infantile à début précoce s'installe souvent d'emblée, ou succède à une phase d'anorexie du nourrisson.
Evolution
Pour les obésités importantes, peut durer jusqu'à l'âge adulte avec des complications somatiques.
Les modifications endocriniennes et métaboliques retentissent sur l'appareil cardio-vasculaire et peut déboucher sur une impotence fonctionnelle et une réduction de la longévité.
La psychose paranoïaque
Etymologie
«Psycho» du grec «psukhê» , l'âme, «para» (à côté) et «noecin» (penser, raisonner).
Définition
C'est une maladie de l'adulte quadragénaire ou quinquagénaire, caractérisée par l'apparition de délires de revendications ou délires passionnels. Ces délires présentent la particularité de donner l'apparence d'une construction logique.
Symptômes
· Certains traits de caractères préexistes avant le délire : l'orgueil, la méfiance, l'agressivité, la psychorigidité, la fausseté du jugement, le dogmatisme.
· Sentiment d'être persécuté par autrui ; le malade garde la certitude de son bon droit.
· Dangerosité possible du paranoïaque pouvant aller jusqu'au meurtre.
· Apparition de différentes formes de délires
Formes de délires
· Délire de revendication : se développe chez des sujets méfiants, rancuniers, rigides, fanatiques. Sujet quérulent procédurier, passant son temps à déjouer les complots organisés contre lui et ses découvertes.
· Délire passionnel : délire de jalousie, érotomaniaque (le sujet a l'illusion d'être aimé).
· Délire d'interprétation : le sujet tente de tout expliquer, de tout interpréter.
· Délire sensitif de relation : se développe chez des sujets moins agressifs, moins rigides, plutôt timide, anxieux et sensible. Le délire éclate après une relation dans laquelle le sujet se croit être le centre d'une malveillance générale.
Evolution
La période d'invasion peut être brutale, progressive (de plusieurs mois à plusieurs années). La privation des symptômes grâce à un traitement peut entraîner des épisodes dépressifs, des raptus suicidaires. Des rebonds et résurgences des manifestations interprétatives ou hallucinatoire sont encore possible.
La psychose puerperale
Etymologie
du latin «puerpera» (femmes en couche).
Définition
Etat psychotique aigu, de survenu brusque entre le 5ème et le 25ème jour suivant l'accouchement. Ne concerne que les femmes.
Symptômes
· S'annonce souvent par des ruminations anxieuses, des cauchemars, des agitations nocturnes.
· Thèmes de négation de la maternité, de non-appartenance de l'enfant, de non-existence de l'enfant.
· Idées délirantes, le sujet semble égaré.
· Humeur dépressive avec alternance de périodes euphoriques.
· Parfois symptômes psychosomatiques (douleurs, malaises, vertiges).
Evolution
Peut durer plusieurs mois avec alternance de moments dépressifs et euphoriques.
Récidive dans 20 % des cas lors d'une grossesse ultérieure.
La psychose hallucinatoire chronique (PHC) Etymologie
-«Hallucination» du latin «halucinatio» qui désigne la méprise.
Définition
Pathologie caractérisée par un délire chronique où domine les hallucinations. Cette psychose s'étale dans le temps et se rencontre essentiellement chez les hommes à partir de 40 ans.
L'hallucination est une perception sans objet.
Symptômes
Le syndrome hallucinatoire :
- hallucinations psychosensorielles (visuelles, auditives, olfactives, gustatives, tactiles, cénesthésiques et du schéma corporel)
- hallucinations génitales qui s'exprimes par la sensation d'orgasmes, d'attouchements, de viols directs ou à distance.
- hallucinations psychomotrices verbales.
· L'automatisme mentale : énonciation et commentaire des actes et de la pensée. Echo de la pensée et de la lecture, psittacisme (répétition mécanique de mots et de phrases. Le sujet a l'impression qu'on lui vole ou qu'on devine sa pensée. Sensation de mouvement imposé (automatisme psychomoteur).
Le délire : le délire de persécution est le plus fréquent. Il est organisé et vécu comme un roman, une fiction ou un complot.
Evolution
Evolue avec une conservation de la lucidité, sans déficit intellectuel et une ouverture sur le monde réel. L'évolution est longue avec une alternance de phases aigus et de périodes de rémissions. Elle peut évoluer vers une schizophrénie paranoïde si aucun traitement n'est prescrit.
La psychose maniaco-dépressive (PMD) Etymologie
«maniaque» du latin «mania» (manie, folie) et «dépression» de «deprimere» (déprimer)
Définition: La PMD comporte des états dépressifs que l'on nomme états mélancoliques, et des épisodes maniaques au sens d'excitation. Maladie a forme bipolaire avec alternance de deux pôles, parfois forme unipolaire si l'on a que l'un ou l'autre des accès. Symptômes
Symptomes de l'état mélancolique :
Humeur dépressive : visage hypotonique, les traits sont crispés et expriment l'angoisse. Vécu pessimiste avec des sentiments d'insatisfaction, d'auto dépréciation, de culpabilité qui peut aller jusqu'à des manifestations délirantes. Perte des intérêts, vision négative de lui-même, du monde extérieur et du futur.
· L'inhibition : ralentissement moteur et psychique, asthénie (fatigue importante), monoïdéisme (toujours la même idée), voire anidéisme (incapacité à penser).
· Les idées délirantes : peuvent parfois s'accompagner d'hallucinations. Thème de préjudice, de persécution, de ruine, de culpabilité, d'hypocondrie.
· Des idées de mort : la mort est redoutée et en même temps désirée. Tentative de suicide.
· Syndrome général : anxiété, troubles du sommeil, troubles du caractère, troubles alimentaires, troubles somatiques.
Symptomes de l'état maniaque :
· Excitation motrice qui va de l'instabilité jusqu'à une grande agitation.
· Malade turbulent, dort peu, chante, semble infatigable, peut commettre des délits divers.
· Euphorique, versatile.
· Logorrhée (parle beaucoup).
· Attitudes ludiques, joviales.
· Exaltation de la sexualité et de l'oralité.Délire intuitif, d'interprétation mégalomaniaque
Evolution
Un premier accès maniaque ou mélancolique peut rester unique. Dans la moitié des cas, le sujet ayant fait un accès subit une rechute. Quand la maladie devient chronique, les accès vont se reproduire soit sous une seule forme, soit en alternance des deux formes. Avec l'âge, les accès tendent à devenir moins fréquents et plus durables
La schizophrénie
Etymologie: «schizo» du grec «skhizein» (fractionnement, fissure, division). et «phrene» du grec «phrèn» désignant l'esprit, l'intelligence, la pensée.
Définition
Maladie appartenant aux psychoses chroniques non systématisées, caractérisée par la dissociation, la discordance, et un trouble profond de la personnalité. Perte du sentiment de sa propre unité.
Symptômes
· Versant négatif constitué par un retrait progressif de la réalité.
· Versant positif : il s'agit d'un versant reconstructif comme le délire paranoïde.
· Syndrome de dissociation : phénomène de détachement ou encore de discordance caractérisée par l'ambivalence, la bizarrerie, l'hermétisme, la perte du contact avec la réalité. Troubles de la pensée et du langage (dans la coordination des idées, dans le cours de la pensée). Troubles de l'affectivité avec ambivalence des sentiments, désir de fusion, désir de séparation. Troubles psychomoteurs (maniérisme, répétition du même mouvement, immobilité, persévération des attitudes).
· L'autisme : perte du contact vital avec la réalité, repli sur soi, refuge dans un monde fermé, se crée un monde propre, impénétrable et aliéné.
· Le délire : absence de systématisation, inorganisé, flou, thème persécutif, mystique, érotomaniaque, de filiation illustre.
· Dépersonnalisation : perte du sentiment d'unité. Angoisse de néantisation, de morcellement du corps qui peut se traduire par la contemplation prolongée des mains, du visage.
Troubles de la conduite : apragmatisme, désintérêt, inertie, passage à l'acte, gestes suicidaires et automutilation.
Evolution
Baisse du rendement intellectuel avec modification du caractère, renoncement à des loisirs. Possibilité d'évolution vers certains troubles d'allure névrotique.
Samedi 21 avril 2007 à 15:31
Elle ne sait pas s'imposer des limites. Heureusement que ses potes en ont un minimum, eux. Je ne suis pas là pour la fliquer dans ses soirées, car quand je ne serai pas là elle continuera. De plus, elle préfère laisser dire les gens qu'on couche ensemble et rester loin de moi. Je ne vais pas assumer pour elle en étant sur son dos et parlant à sa place auprés de ses potes. "Maintenant c'est ma copine, la fête est finie!".
J'ai assez de mes soucis pour ne pas avoir à m'imposer dans la vie de quelqu'un. Bref cette soirée m'a exaspéré, c'est pourquoi je suis parti sans lui dire au-revoir.
J'ai assez de mes soucis pour ne pas avoir à m'imposer dans la vie de quelqu'un. Bref cette soirée m'a exaspéré, c'est pourquoi je suis parti sans lui dire au-revoir.