Marcow

Tout et n'importe quoi

Lundi 26 mars 2007 à 18:34

En ce moment mon moral est trop boosté pour que les maux de tête l'attaque, car j'ai l'impression d'avoir attend une étape. Comme si dans ma chute j'avais trouvé. Maintenant les noires pensées sont bloquées. Les comportements auto-destructeurs son repéré et rejeté avec leur mécanisme. J'accepte mes faiblesses et m'accorde le pardon général. Je donne de l'amour et j'accepte d'en recevoir. J'ai confiance et j'ai choisis de regarder vers la lumière même du fond de mon abîme. Je sais qu'elle est là, toujours même si je ne la vois plus, que tout me fait croire qu'elle n'existe pas. Cette foi est en moi et je m'accroche à elle. Elle s'éveille à mon touché et me fait rayonner. Je suis éveillé, je me réveille, je suis MOI. Moi du bon coté, le moi véritable, le Marcow lumineux, le vrai, l'unique. La face obscure n'est qu'illusion, elle m'équilibre pour survivre dans ce monde, comme la quille d'un bateau. Sa force est énorme mais ses vérités sont déformés, reflets attirant et mystérieux qui écartent de la voie. Le printemps de ma vie se termine et pourtant... La vie recommence, ou commence enfin? Celà dépend du cycle, car tout est un éternel recommencement. Malgré tout j'ai peur... Qu'il soit trop tard, d'avoir raté le meilleur, d'être déjà passé à coté de ma vie. Peut-être que ceci n'est qu'un dernier envol raté, dont la chute mettra fin à tout espoir, me perdant encore plus dans les ténèbres. J'abandonne un monde pour un autre, mais je ne sais pas encore si c'est le bon choix.
Si c'est le bon, j'aurai perdu tout ce temps pour rien. Je suis si triste à l'idée de m'être tellement trompé! Errant dans les souffrances de la vie, j'ai choisis de survivre en limitant les dégâts. Oublier mes rêves pour ne plus en souffrir, bafouant mes principes dans mon désespoir. Croire en moi m'avait paru trop dur. Mon bonheur ne m'appartenait pas. Indigne d'être heureux, j'étais damné à alimenter ma douleur.

Longtemps considéré comme une sorte de larve informe, je m'accordais peut-être inconsciemment une forme d'espoir. Une larve fini toujours par former un cocon avant de se transformer. Aujourd'hui, même si je suis encore tout mou, j'ai l'impression d'avoir de nouvelles ailes. Je suis comme anesthésié, comme sortant d'une longue opération. Je me sens guéri et pourtant, concrètement rien à changé dans ma vie. Enfin, à part ce blog: déversoir et témoin des déboires de mon âme égarée.

La solitude a trop longtemps asséché mon cœur. Trop longtemps je me suis persuadé que personne ne m'entendait, personne ne m'écoutait, personne ne comprenait...
Toujours seul, abandonné, oublié, rejeté, méprisé, écrasé. Pitoyable, insignifiant, mon existence dérangeait, je n'étais pas à la hauteur, et seulement capable de décevoir. Par charité on se forçait à être hypocrite: "mais non tu n'es pas moche", "Tu n'es pas si incapable que ça, tu ne fait juste aucun effort", "Tu n'es pas chiant comme gars, ça va". Je n'avais pas ma place dans ce monde, mais on me tolérait.

Je ne pouvais pas être moi alors j'ai été quelqu'un d'autre. Dans la plus immonde des pourritures, il s'est levé. La haine serrant la mâchoire, un rictus calculateur au coin de la bouche est apparut. Au lieu de déverser le mal autour de lui, il s'est créé son petit monde artificiel, mettant la tête hors de l'infecte mare de purin dans lequel je me noyais.
Au fil du temps ce quelqu'un m'a protégé de mieux en mieux du monde extérieur, tellement que je n'ai jamais trop pu revenir. Pourtant il m'a cherché quand il fallait être entièrement impliqué, mais j'ai toujours été protégé et dés que les choses étaient difficile mon sombre protecteur revenait. Abandonnant les projets, coupant les relations, se battant au besoin, il a toujours tranché dans le vif. Je l'ai toujours laissé faire, par faiblesse et par peur.
Ce quelqu'un m'a souvent cherché, car son existence n'a pas de sens sans moi... Mais ce monde ne semblait toujours ne pas avec besoin de moi, et même ne pas vouloir de moi.
Nous sommes aujourd'hui de nouveau réuni, car je ne crois plus à ça.

En vérité, je ne suis pas seul, je ne l'ai jamais été... Il suffit de tendre la main et on nous la prend. Je sais que l'on m'aime sans raison particulière. Je vis avec vous et cela suffit. Votre soutien et votre affection je l'ai. Beaucoup m'aiment de part le prénom que l'on m'a donné et connaissent plus ce "quelqu'un" que ce que je suis véritablement. Mais ce qu'ils aiment c'est aussi et surtout ce que je suis véritablement et pas seulement mon image. Ceux qui m'aiment vraiment garderons dans leur cœur une part de moi, malgré toutes les choses que je pourrai faire. A eux, à vous, je pense très fort et vous aiment en retour. Vous voulez seulement que je sois heureux, je le suis... Simplement en pensant à cela, c'est ce qui compte le plus pour moi. Les mots sont-ils nécessaires? Un jour peut être j'arriverai à vous dire ce que je ressens pour chacun de vous. Est-ce important? J'espère que chacun sait l'importance qu'il a dans mon cœur. Si je mourrai maintenant je regretterai juste de ne pas pouvoir passer plus de temps avec vous, vous apporter plus, vous faire évoluer dans votre vie. Je serai très triste pour ça. Ma ma vie aura été comme elle devait être, cela n'a pas d'importance. Je suis en paix avec moi même.

Pensée zen: "Le zen n'est pas une religion, c'est une façon de vivre."

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