Il n'y a pas d'autre mot. C'est une chose qui me rend misérable. Je ne montre rien, au top en publique mais une fois seul je douille. Ce qui fait mal par rapport au temps où je refoulais, c'est d'y croire. Chaque fois où j'essai d'être séduisant et que je repars chez moi seul, cela fait resortir le manque d'affection. Savoir que c'est surement ce qui compte pour moi dans la vie mais que je n'arrive jamais à l'avoir ça me tue.

Enfin quand je dis jamais, c'est surtout mon impression. C'est 95% du temps. Mais 5% de vie, ça ne m'enlève pas l'aigreur du reste du temps.

Pour essayer d'être constructif dans ce blog, et ne pas rester que sur de l'expression, je fait l'effort d'une petite analyse. En effet, je me suis offert un livre qui approndit le sujet des profils psychologiques de mon livre de référence.

La chose frappante, si on examine le scénario c'est qu'entre le besoin initial et la finalité catastrophique il y a un problème de moyen. On s'aperçoit en effet que les moyens mis en oeuvre pour atteindre l'objectif est de nature passive. Ca montre, ça sympathise, ça s'exprime et tout ce que l'on veut mais ça ne passe pas à l'action, ça ne cible pas quelqu'un spécialement, et ça n'invite pas à quoi que ce soit. Bref il y a un spectable sympa, mais le maximum n'est vraiment pas fait pour séduire quelqu'un en particulier.

De l'extérieur je pourai dire de moi: " de quoi se plaint-il? Ce LOOSER ne bouge pas le petit doigt pour obtenir ce dont-il a besoin. Il préfère creuver que de risquer d'être rejeté!".

Au niveau psychologique, il peut se passer la chose suivante: En milieu propice, à savoir un lieu sans contrainte, plutôt festif où le jugement du prochain importe peu, ma phase "rebelle" profite de cette liberté pour profiter au maximum de ce momment de grace. En plaisantant, m'amusant et m'éclatant dans mes délires, à danser ou autre, c'est une manière de montrer au autres: regardez malgré tout je suis encore bien vivant! Arrivant à être moi même, "au top" (comparé au reste du temps...) je suis content de moi, je m'aime et j'invite tout le monde à en faire de même. Le message est que la vie est belle, que nous sommes tous frères et que nous pouvons tous nous aimer et oublier les malheurs et le quotidien le temps de la fête.

Jusque là tout va bien, et si j'avais une vrai base rebelle je me sentirai libre de tenter de séduire celle qui j'aurai envie sur le moment. Cela m'arrive exceptionnellement mais suit assez vite rattrapé par ma nature plus profonde. Ma base de rêveur (de merde), pour qui la perception des choses ne pas principalement par la réaction (du rebelle), mais par ce qu'ils appellent de l' "imagin-action" (le concept est américain).

Ma base de réveur voit les choses comment? En faite le rebelle le fait rêver, car il casse les inhibitions en me mettant en total harmonie avec le lieux, les gens, et moi même. Le rêveur peut exprimer son monde interieur à l'extérieur de lui sans se sentir ridicule et en danger. Un monde merveilleux s'offre à lui, sauf qu'il prend ses rêves pour réalité. Cet état d'esprit donne surtout une image, mais ne permet pas en claquant des doigts de faire tomber dans ses bras la princesse idéale auquel il croit encore (bétement).
Dans le meilleur des cas, elle se en face de lui et peut même parler, ou danser avec. Seulement, quand bien même j'aurai pu amorcer quelque chose, tout le "travail" reste à faire coté séduction.

Alors le temps passe, la soirée s'écoule mais rien ne vient. Simplement parceque lorsque quelque chose sucite mon attention et que je suis tenté d'établir un contact, ou de poursuivre un jeu que j'ai lancé, j'abandonne, je pars ou je me l'imagine juste. J'imagine ce que je pourai tenter de faire, de dire, de lancer quelque chose, ressentir la texture de sa peau, ou le goùt de ses lêvres. Pour le rêveur, ça lui suffit. Aprés tout la réalité est trop restreinte, vide, et surtout jamais les rêves se réalisent. Pendant ce petit momment hors du temps, assez court mais pouvant être perçut, je fait bien attention à ne pas être capté. Nottament parceque dans mes yeux i doit plus y avoir de la froideur que du désir, ou de la convoitise comme le coté rebelle pourrait avoir.
Pour faire un parrallele, je vois ça comme un gamin qui rêve à être pilote en voyant un avion de chasse passer. Aucune expression sur le visage, le regard vague, et l'esprit qui s'emballe en imaginant les sensations et les faits héroïques qu'il ferait.

Le rêveur est une bille en séduction (du moins c'est mon impression), il est trop innocent et détaché de la réalité. Enfin c'est une petite parenthèse pour bien faire comprendre jusqu'où monte ce "binome" de choque, pour mieux comprendre la chute.

Le rebelle dit: " fonce on a qu'une vie bordel! Demain on sera peut-être mort!". Le rêveur qui a les commande répond: "On va se planter, on peut rêver mais si on plait vraiment à quelqu'un elle va forcement nous le faire savoir. Wait & see... De toute façon on survit bien comme ça, pourquoi prend le risque d'attendre quelque chose d'une autre personne?".

De retour dans son lit froid, c'est la désillusion. Le rebelle blâme, le rêveur est apatique. "Pauvre merde, si tu ne arrétais de t'imaginer faire ta vie avec chacune des filles que nous avons croisé on ne l'aurait pas si mauvaise!", "On n'aurait pas dû sortir, on était trés bien tout seul...".

Un jour, Noémie m'a dit: Solitaire un jour, solitaire toujours.

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