Marcow

Tout et n'importe quoi

Lundi 26 janvier 2015 à 16:16

Ce végétarien, ne fumant pas, ne buvant pas d'alcool, ayant des contacts extrémement limité avec la gente féminine, évitant le service militaire et les missions en première ligne sur le front, se voyant comme un artiste malgré un talent non reconnu, admirateur de la musique de Wagner, se référant à la bible et n'avait pas le profil du monstre sanguinaire et diabolique dont on m'a fait un portrait effroyable et inhumain; osant à peine prononcer son nom ou son prénom, tel Voldemore.

Tout ce qui l'a représenté, a été mystifié comme une oeuvre diabolique baignant dans le sang et les cendres. Cela empêche une analyse scientifique et objective de la réalité. Hier j'ai été une nouvelle fois surpris en apprenant que le soit disant salut nazi, est en fait le salut employé par Mussolini comme signe de ralliement. C'était tout simplement un salut Romain qu'ils ont trouvé sympa et repompé. Tout comme les aigles, la couleur rouge, ou la croix gammée, rien n'a été inventé mais désormais tout ces symboles sont diabolisés, faisant honneur à cette courte période de règne de cet Autrichien.

Compte tenu de la fascination du peuple et des puissants pour le fascisme je comprend qu'il faille le diaboliser. Néanmoins depuis que j'ai compris et accepté de posséder un fonctionnement intellectuel, je sais être capable d'étudier avec passion n'importe quelle réalité horrible de l'humanité sans que cela modifie en quoi que ce soit mes convictions, n'entache ma vertue, bien au contraire!

Faire l'autruche sur cette existence complexe permet surement pour le commun des mortels de vivre heureux et paisiblement. Cela n'est pas mon cas.

Mon incarnation humaine semble m'orienté vers une compréhension et compassion totale autant envers les bourreaux que les victimes.

Vendredi 13 juin 2014 à 10:46

Si l'union fait la force. Que penser d'un groupe d' 1 355 045 511 d'individus? http://marcow.cowblog.fr/images/Fourmiliere.jpgQuelle est l'importance relative au groupe d'un de ses membres? AUCUNE. Du moins, pas plus qu'un autre. Pire: autant que les ressources, l'habitat utile au groupe et ses larves. Aucune mesure avec ceux qui dirigent. 
http://marcow.cowblog.fr/images/0013729a7f710f3722ce1d.jpg

Jeudi 15 mai 2014 à 22:13

 La vie a engendré la créature ultime, capable d'utiliser outil, instrument, et surtout la Machine. C'est lors de l'expression de la plus pure de violence entre des groupes rivaux que celle ci déploiement toutes ses capacités, notamment son intelligence propre aux créatures du sommet de la pyramide de l'écosystème.
Tel l'aigle planant au plus haut des cieux, il chasse avec sa meute. Telle la panthère en embuscade dans les ombres, sa patience est infinie lorsqu'il guette l'ennemie. Telle cachalot traquant les calamars dans les abysses, c'est en bande qu'il écume les profondeurs de la planète. Tel un volcan, la puissance du fruit de ses machines est démesurée.

Son intelligence est telle, que cette incarnation de la vie sur terre est capable de s'amputer lui même tout ses membres pour sauver le peut qu'il lui reste. Capable de massacrer des milliards de ses semblables pour préserver son existence.

Parceque dans le sang, la douleur, le cris et les larmes, l'homme nait. Tout comme il écrase un cafard, il se tue lui même. Au delà de la douleur supportable, au bord de la folie, il s'entraine à survivre au pire. Car c'est la seule chose qui est certaine, tout aussi sure que le big bang a explosé. La fin de la vie sur terre ne sera pas la fin de la vie...

Je le sais, elle ne le laissera pas faire ça. Quand bien même une infime partie de la chaine alimentaire survie ailleurs, n'importe où. Elle aura gagné, même si pour cela elle se sera nourri de ses excréments ou de ses propres parents.

Mercredi 7 mai 2014 à 17:03

 Réveillé par un cauchemard où j'essai de la rattraper alors qu'elle tombe, blessée. Paniqué, je vérifie mes messages en espérant être rassuré. Rien, il y a son oreiller mais elle n'est pas là. Elle n'est plus là et je trouve ça bizare. La pièce semble vide et morte, où est-elle? Le temps semble s'être arrété, l'attente patiente est devenue morbide.

Samedi 5 avril 2014 à 12:46

 Bon, comme souvent je ne sais pas comment réagir face à une situation qui me déplait, surtout quand j'ai l'impression de l'avoir déjà vécue.
Un ami central dans ma vie, dont je me posais déjà pas mal de question sur son influence sur moi, s'est mis à prodiguer le même genre de conseil qu'il m'a donné, à une amie. Alors pour résumer c'est mec le plus soumis à sa femme que je connaisse. Il ne peut la toucher qu'une fois tout les 3 ans, par nuit de pleine lune, dans le but de procréer... Chose déjà que j'ai du mal à concevoir, c'est à peine s'il peut la regarder sans être traiter de "pervers". Quand il vient me voir je ne dois pas faire de bruit au cas où elle m'entendrait. Eh oui elle serait furax de savoir qu'il voit des gens, sans elle! Encore plus pour des personnes dangereuses comme moi, auquel il tient! En effet, dans le monde dans la possessivité, la concurence est rude. Ca va encore je ne suis pas sa mère, car j'en aurai pris encore plus dans les dents je crois.

Bref ce gars là vient se permettre de dire aux autres que leur couple est nocif pour eux?! What the fuck! J'ai envie de crier. Alors comme elle est influencable comme moi, elle va se mettre en tête que le mieux pour elle est de se séparer....

Il faut savoir également que ce cher ami, n'a jamais rompu. Il s'est toujours fait larguer comme une merde. Celle d'avant n'en pouvait plus de ne pas être touché, je pense qu'il ne l'aimait plus et restait avec elle pour le confort. Elle se plaignait ouvertement en soirée qu'elle comptait les jours , ou plutôt les mois sans qu'il l'ai touché. Vraiment son désespoir m'avait fait de la peine, et j'avais trouvé cet ami sans coeur, sans pitié, à laisser la relation morte depuis longtemps se décomposer. 

Alors que va devenir cette amie auquel il veut le bien ? Se retrouver comme moi, célibataire de longue durée, une vieille fille aigris sans vie sentimental?

Oui je regrette de m'être laissé influencé dans ma vie amoureuse. Je suis con car je lui tend encore la perche. Comme d'habitude il me donne toujours les mêmes conseils de merde qui n'ont jamais marché, été utile ou réaliste. En général c'est le donneur de faux espoir: "Tu le sens mal? Pas grave fonce ça va passer!"; ou bien le briseur de relation : "Tu ne vois pas qu'il te prend pour un larbin, un bouche trou?! Il te manipule".

Voilà c'est écrit, je dois arrêter de lui parler de me confier à lui. Certes il peut tout entendre, mais sa vision angélique de la vie et son attitude paternaliste m'empèche d'avancer. 

Mardi 1er avril 2014 à 21:39

 En visionnant le débat post émission "le cerveau d'Hugo", Valentin parle de ses difficultés à éplucher une pomme. Ca me rappel mes débuts où mon père m'a fait une scène parceque je ne savais même pas éplucher une pomme de terre. Même en me montrant ça me paraissait compliquer. J'avais plutôt tendance à faire des cubes grossiers en jetant donc un bonne partie de l'aliment, ou carrement je faisais tout petit bout par petit bout pour ne pas enlever de chair et donc le temps que j'en fasse une mon père en avait fait 4. 

Bon, je me rend compte que je ne me sens pas serein, en sécurité dans cet appart. Je ne sais pas si c'est la situation...

Résultat d'un autotest mbti
2points en extraversion
6 en iNtuition
1 en sentiment
4 en Perception
Ca correspond à ce que je pensais.

Mardi 1er avril 2014 à 19:47

En commencant à écouter une conférence d'un célèbre chef religieux et politique, une idée m'est revenue. Cette personne représentant le haut de la pyramide hiérarchique d'une forme du boudhisme mélangée aux traditions chamaniques et tradition de l'himalaya.

Comme je l'ai constaté à plusieurs reprise, une certain nombre de discours orientés à but commercial ou politique, tendent à faire croire à leur clients que le bonheur et la satisfaction qui leur manque se trouve dans le renoncement de ses propres aspirations, besoins et élan de vie naturel.

Le psychologue résumant la conférence explique d'une manière parternaliste et angélique que l'équation du bonheur est simple. On peut d'un coté de la balance un 0, qui doit être égal aux souffrances, frustrations, tristesses, blessures, qui rendent malheureux. Le postulat étant que l'absence de souffrance, de stimulis, de réaction, d'envie, d'ambition, enfin tout les élans naturels, conduise à tout ces malheurs, ce qui est à l'opposé du bonheur.
Bullshit! J'ai envie de dire... (Je l'écris et l'ai dis, ça fait du bien tiens...)

Agents du système corrompu, esclave de la civilisation du mouton tyranisé par des bergers diaboliques et narcissiques, parasites nécrophages, saints-Bernard buveur de sang, recycleur de misère humaine, faux prophètes, manipulateur d'âme en peine, vous me débectez!

"Lachez prise? Mon cul, se renier c'est plus grand, plus noble... Se laisser aller à sa nature? Surtout pas! Faire comme ceux qui s'éclatent à fond et profite de la vie sans se poser de question? Vade retro, ceux là finiront en effet, ou transformé en asticot! Inverser l'équation en changeant la nullité du postulat de départ ? Quelle idée égoïste! Que l'environnement, la société, l'humain serait violent et mauvais naturellement? Ah non, pas de ça chez nous!

Non, vous êtes à terre, seul, à bout, maltraité, malaimé, rejeté, bafoué, humilié, exploité? Mais non non non, vous n'êtes pas faible, vous l'êtes pas trop gentil, vous n'êtes pas des victimes. Ah vous vous êtes fait violer en réunion, mutiler pour le fun de vieux taquins, et votre famille vous a rejetez à cause de ça? Non non non, c'est normal dans une ancienne vie vous étiez une méchante fille... Voui voui voui, pleurez un coup vous êtes sur la bonne voix. Prenez tout ces sévices comme un cadeau, que dis je, une chance vers la voix du boudha! Abandonnez vos souffrances et allez vers le Nirvana.
Oh non, ne portez pas plainte, n'en voulez pas à vos riches bourreaux! Ne soyez pas chagriné ou révolté parcequ'ils vivent bien entouré de leur famille et de leur bon statuts dans la société, on vous promet que dans leur prochaine vie ils seront punit! Ou bien ils iront en enfer, sisi.
Pourquoi chercher la petite bête? Est-ce que la justice changera quelque chose à vos malheurs? Voilà, vous commencez à comprendre, ce malheur est en vous, ça n'est pas de la faute des autres. Surtout pas de l'état, des riches, de l'armée, de la justice et encore moins des religions!"

Connerie, foutaise, mensonge, manipulation! Les gens de pouvoir sont avant tout narcissique, et il ne se font pas chier A LIRE CES FOUTAISE, ou écouter des putains de séminaire sur comment être heureux! Ils se disent surtout: que les faibles gens sont crédules... Après ça ils iront pratiquer des activités passionnantes, pratiquerons leur sexualité comme bon leur semble, iront à l'autre bout du monde si leur envie leur prend, choisir leur entourage, leur environnement, donner le meilleur à ceux qu'ils aiment. Qu'est ce qui les empécherait d'avoir une vie spirituelle et de communier avec dieu ou pratiquer n'importe quelle religion?

Mother fucking démagos! Facile d'inviter les gens à se contenter d'une vie de misère et participer à l'équilibre d'un système MALADE et destructeur! Aider son prochain pour qu'il arrive à tenir le choc, à survivre et être plus productif? Bravo le peuple ne se révoltera jamais, rien ne bougera! Les famines, il n'y a que ça qui fasse bouger les moutons endormis.

Mes idées sont certainement du coté obscur de la force, mais ce sont les miennes. Elles changeront peut être quand le mur de mon esprit tombera. Mais en attendant, dans un monde pourri, foutre le bordel me parait beaucoup plus judicieux. Mais surtout, surtout , SURTOUT, ne pas faire semblant d'être un putain de MOUTON! Certes j'ai été un mouton noir, mais cela est inutile. Changer de bord de la "chaîne alimentaire" de l'économie me paraît nettement mieux. En attendant d'être capable de gagner ma vie sans être un employer de base, je préfère être un parasite et vivre d'aides.

Encore faut il que le déclic vienne. Arrivera un moment où le temps viendra à manquer...

Mardi 1er avril 2014 à 15:48

Du plus loin que je me rappel, je devais avoir entre 4 et 5 ans. J'avais une conscience diffuse, bercé dans un brouillard bienveillant. Comme une petite créature bienheureuse qui découvrait un environnement mystérieux et magique. Je me sentais loin de mes émotions et de celle des autres comme voguant dans une bulle chaude et insonorisée.
Parfois une émotion fort me faisait vivre des événements stupéfiant dont je me rappel nettement certains détails. Dans mes flash, je me rappel la sensation dangereuse et attirante de la hauteure en regardant le sol depuis ce qui devait être 3 ou 5 étage. L'herbe verte en bas, un grillage et les arbres vu du dessus. Je me rappel vaguement que ma réaction appeuré devait faire rire mon père. Comme souvent j'interprétais mal son amusement, avec cette impression toujours plus vive au fil des années qu'on se moquait de moi. En fait je ne comprenais pas l'humour, ou plutôt je m'amusais de choses rigolote mais pas des autres. 

Je me rappel un sentiment d'abandon face aux barreaux du portail (neuf et vertes?) de l'école primaire où on me déposait. En repensant aux activités dont je ne me souvient presque rien, je repense avec tristesse à tout ces souvenirs que j'ai jeté. Mon père avait trouvé ça dommage, et c'est vrai que ces supports auraient pu me raffraichir la mémoire. Je me rappel vaguement des choses brodées pour la fête des mères et autre petites attentions qu'on nous apprenait à faire à l'égard des parents et qui me donnait satisfaction. En ce temps je faisais les choses et offrait avec tout mon coeur.  J'étais docile et je tenais à faire tout ce qui devait être fait et ce qu'on me disait. Ma nourrice était formidable, je me revois encore jouer chez elle, dans sa maison avec ses jouets et ses enfants. C'était un havre de paix, elle était comme une mamie pour moi. A cet age on aime les gens sans se poser de question d'ordre génétique ou de status social. Je me souviens de sa confiture de rose et de son paisible jardin. Ca me rend triste à l'idée qu'elle soit certainement morte à l'heure qu'il est... Aprés être partie, je me souviens avoir eut l'envie profonde de rester en contact. Mais tout comme le seul ami que j'avais en maternel, le lien naturel s'est vite glacé en moi et j'avais ensuite de la réticence à le revoir. Ma mère semblait inquiète à l'idée que j'allais perdre ce bon ami en déménageant, et elle n'avait pas tord...
Chez cette super nounou, je me rappel la fois où je me suis pris la poignée de porte dans la tête ce qui me laissa une cicatrice suite aux points de suture. C'est plus l'émotion de peur des adultes dont je me souviens, et quand on m'a enlevé ce points que je me souviens, plus que de la douleur. Cette sensation désagréable d'être assomé, groguis. Je me rappel également de la disposition de la pièce. Cette porte était entre un couloir menant à la cuisine et le salon. Quand mes parents et cette dame se rencontrait, je me rappel toutes ces politesses et cette attention portée vers moi. Je ne comprenais pas pourquoi mais j'avais l'air important, ça me gènait en tout cas... Percevoir une émotion ou une attention forte à mon égard m'indisposait, je me rappel avoir besoin de fuir cette sensation désagréable de brulure, de dangereuse surexposition, la sensation qu'on attendait quelque chose de moi. J'aimais échanger des données informatives, qu'on m'explique des ou que j'explique ce que je faisais, partager ma passion pour les constructions ou les situations que je m'inventais via les jouets.

Dans cette même période je me souviens de l'endroit, les marches, le virage où j'ai chuté dans les escaliers, alors que je montais à cloche pied. De cette chute aussi je garde une marque sur le front.
Enfin pour revenir à cette nounou, je me rappel avoir discuter de la grande section de maternel et qu'un jour, qui paraissait une éternité j'irai en Cours Préparatoire. J'avais alors une admiration pour les grands et une fierté à monter même si j'avais peur de l'avenir, aller vers l'inconnu. C'était en tout cas quelque chose de fantastique, héroïque! En dernière année j'ai été choqué par plusieurs choses: une dame qui essuyait les fesses d'un enfant de mon age dans les toilettes de l'école. Je trouvais ça dégradant et répugnant.
Tout comme la séance de fessée cul nu que j'ai entre-appercu dans une autre salle de classe. Cette humiliation publique représentait ce qu'il y avait de pire pour moi et j'étais pris d'effroi en imaginant ce que je ressentirai à subir le même sort. J'ai trouvé cette maitresse sadique et abusant de son pouvoir, je l'ai jugé comme mauvaise. Mais à l'époque je résonnais uniquement en victime, je n'avais pas l'ombre d'un sentiment de vengeance ou de colère.
Je me rappel avoir décidé quelle chambre de notre future maison je prendrai et la joie folle de mon père qui me proposait. On se sentait comme des rois! Je pense avoir choisis la fenetre du milieu, sur les 3 parceque c'était l'emplacement le plus rassurant. Le moment où nous allions partir de l'appartement me reste également en mémoire. Je crois avoir fait le cirque avec des coussins quand des gens sont venu visiter, pour leur gacher la visite, je pense que je n'aimais pas l'idée qu'ils viennent habiter chez nous.
Une autre histoire marquant me restera toujours en mémoire, fut celui de la fille de la nounou... En effet celle ci avait 2 ou 3 filles légèrement plus agées que moi. Cette femme autoritaire remplacait sa mère occasionnelement. En comparaison à ces filles modèles j'étais un abjecte garçon mal éduqué, chaque séance de dressage était un calvaire pour moi. Tout était codé, de la manière de pousser sa chaise, à comment manger, ou s'essuyer avec sa serviette. A force de me répèter de me tenir droit à table, elle avait fini par me mettre un balais dans le dos.

Un jour, malade et terrorisé par cette tyran psychorigide, j'avais fini par aller me moucher discretement où je pouvais. "Personne à gauche, personne à droite? Gogogo dans la salle de bain!" Ah quelle délivrance de me moucher dans ces grosse et moelleuses serviette de bain, sentant bon la lavande.
En effet, je me rappel nettement la propreté irréprochable de cet appartement. Enfin bref, elle avait dû s'en appercevoir sans comprendre pourquoi je n'avais pas demander. Je me rappel que j'étais dans un état de mutisme beaucoup profond que ce que je peux vivre actuellement. Formuler des mots, être compréhensible devenait impossible. J'avais juste envie de me cacher ou fuir en attendant que le danger passe. Je me rappel sa haine envers moi quand je ne parlerais pas correctement, n'utilisait pas les formules de politesse, ses crises de nerf. En y réfléchissant, je me rappel de sa grande politesse et amabilité avec ma mère. Elle agissait avec elle comme une maman modèle.

Avec le recul, je pense que son zèle la poussait à me transformer en garçon parfait, croyant avoir une éducation bien meilleure que ma mère. De mon souvenir c'est certainement la 1ere personne à avoir essayé de me "réparer", de me faire rentrer dans le moule de la civilisation.
Je n'ai jamais voulu déranger ma mère ou vexer ma "mamie nounou"... Hum d'ailleurs il me vient comme un souvenir d'un surnom. Peut-être l'appelais je réellement mamie? Peut être Mami-machin, de son prénom. Bref, je sentais que sa fille s'entendait bien avec ma mère naïve qui avait dû se laisser persuader par sa "fougue".
Bon, ça peut paraitre exagèrer de dramatiser ce qui peut paraitre banal. Mais à cet age, le temps parait une éternité et vivre dans ce climat c'est comme être en prison pour un adulte! Une journée vaut peut être une semaine d'adulte en terme d'émotion, et puis on est extremement fragile mentalement. Un évenement jamais vécu aupparavent peut marquer durablement, ou à vis, comme au fer rouge et gacher tout le reste.

Bref j'avais fini par faire une "scène" à ma mère pour ne pas aller chez cette bourreau d'enfant. Je me rappel le sentiment d'aller à l'abatoire en montant les escaliers menant à ce lieu où régnait la dictature d'une monstre des foyers. M'avait t'elle mis des claques, privé de dessert, ou autre? En tout cas ses filles aimait bien ma présence vu qu'elle était immunisée de l'attention bétonnée de leur cher maman. Je les revois me regarder avec ce fameux regard effaré de mes comportements répréhensibles. "Han, il n'a pas dit merci! Quel malélevé, quel garçon répugnant, attardé, méprisable...".
Au delà de ça, il y avait tout de même par moment cet intéret particulier qu'avaient les filles envers le seul garçon. Je crois encore une fois trouver ça gènant quand elle montrait une attention à ma personne. Je préfèrai qu'on s'occuper de jouer, et se concentrer sur les activités.

En écrivant ça je retrouve ces bases qui me sont restés. Sauf qu'en étant adulte j'active le mode social qui me permet d'esquiver ou de réagir de façon "adapté", de façon à faire baisser ma tension interne. Ca reste problématique pour les rapports de séduction... Mon dieu, quelle galère! Bon allez je publie sans me relire, je vais me dépenser un peu avant de me remettre au piano.

Mardi 1er avril 2014 à 14:23

 14h J'ai finalement été faire des course à Biocoop. Comme à mon habitude j'ai oublié de peser des fruits, et j'ai crus que les poireaux étaient à l'unité. Il y a aussi mon sachet de cramberries sechées, et celui d'infusion "soleil d'hiver" que je ne savais pas fermer. La dame qui m'encaissait a été au bout du magasin pour aller mes chercher des bidules servant à fermer. Comprenant qu'elle avait à faire à un boulet de 1er choix, elle m'a bien montrer comme refermer: les languettes à l'opposée du plis. Bref c'est toujours un peu laborieux les courses. Il faut dire que ça ne me passionne pas ce genre de détails donc je pense à autre chose.
Bref, j'ai attaqué les noix de cajou dans la voiture, puis j'ai directement dévoré un yaourt brebi, à la myrtille avec un bout de chocolat. Ca m'a mis en jambe pour gouter le gros pot dessert vanille nappé caramel, une sorte de flambie. J'ai mis quelques cramberries dedans pour tester. Sur ma lancé j'ai mangé une banane avant d'entamer la compote d'abricot avec un carré de chocolat, c'était sympa.
Bref un petit délire. Je suis tout seul, je fait ce que je veux! J'ai été vers ce qui me tentait le plus. Le salé me paraissant rébarbatif. M'enfin, j'en aurai peut être envie à l'heure du goûter!

Vendredi 28 mars 2014 à 14:57

 J'ai attaqué ce super bouquin de la ravissante Jeanne Siaud-Facchin vers minuit hier. Oui depuis que je réouvre au monde je suis facilement enthousiaste à la moindre chose, notamment au charme féminin. La sensibilité et l'intelligence m'attire, c'est marrant. Comme si une plastique habitée par la bétise et une sensibilité d'un bloc de marbre m'inspire le mépris. Bref je m'égare dans un sous sujet.
L'énergie débordante, la passion de l'auteur se retrouve dans ce livre. Si bien que je le préfère à celui de Cécile Bost, car il donne des pistes et pleins d'envie pour s'épanouïre dans tout les domaines. Plusieurs points recoupent mon projet de voyage.
La quête du bonheur perdu ou rêvé est peine perdu. Selon ces critères je peux me déclarer dors et déjà heureux. J'étais perdu et je me retrouve petit à petit. Je vis des moments exceptionnels et uniques qui resterons gravés dans ma mémoire.

Depuis ma crise de mutisme je ne ressens plus cette angoisse permanente qui me serrait la gorge et le coeur. La tristesse que j'ai ressenti en quitant mon père semble m'avoir délivré d'un poids. Peut-être que je fait le deuil de cette vie que je quitte. Mon identité confortable qui change.

Je comptais exprimer ici tous les points intéressants que j'ai trouvé dans le livre, mais j'ai tellement de choses à faire...!
C'est mon petit groupe d'aspi qui l'a partagé en format epub. Ce lien relationnel m'apporte décidement beaucoup de ressources indispensables en plus de l'énergie qui me manquait. Ce que j'avais identifié comme une phobie sociale semble déjà partie. J'ai le courage de repartir dans des aventures folles, comme à la "bonne époque".

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