Marcow

Tout et n'importe quoi

Jeudi 27 mars 2014 à 14:20

J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté."
Est-ce que cette dernière et terrifiante facette de ma personnalité serait finalement une entité libératrice. De toute je lui donne déjà raison en m'orientant vers un projet libérateur et un peu dingue.

"C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."
Partant , a l'étranger

J'étais déjà sur la bonne voix il y a 10 ans quand j'ai laché mon appart. J'ai cru alors changer dans la "bonne" direction. Non, Tyler avait un autre plan. J'avais encore beaucoup trop d'argent et était bien trop conditionné. Dépendant du système de ma prison sociale, je n'ai pas trouvé de sortie. Plutôt je n'ai pas osé m'authoriser à vivre mes rêves. Cela me semblait, et me semble encore un suicide social, un arrêt de mort de la carrière et de la capacité à rentrer dans un moule. Comme lorsqu'on libère un animal sauvage et qu'il ne revient jamais, quitte à en mourir.

"Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien."

Mercredi 26 mars 2014 à 19:56

 Je viens de tomber sur une émission sur des personnes qui créaient un environnement de façon à équilibré un manque affectif, contrôler ses émotions. Encore une fois je me suis rendu compte que ce que j'avais identifié comme un besoin "malsaint", correspond à un TOC. Je suis surpris que cela rentre dans ce cadre, et je suis content d'avoir remis ma télé en état. De cette façon j'ai pu m'informer tout en me reposant, en attendant de finir la décompensation.
Pris sur Doctisimo:

Dr Mélanie Fouré : A l'origine, il y a souvent un traumatisme affectif. La perte d'un proche (divorce dans la petite enfance, perte d'un être cher, déception amoureuse, etc.) va créer une carence affective importante que l'on va tenter de combler par cette accumulation. Le fait d'avoir tous ces objets autour de soi va avoir un côté rassurant. C'est le fait affectif qui déclenche très souvent le processus. Un processus paradoxal car, en accumulant, ils cherchent à combler un manque affectif mais la pathologie les éloigne des autres.

Dr Mélanie Fouré : Le DMS-5 considère désormais l'accumulation compulsive comme une pathologie. Elle présente un côté obsessionnel très fort, comme les TOC. Mais on n'a pas la même gestion des émotions. Pour les TOC, la répétition aura pour objectif d'annuler le doute qui crée une angoisse. Les personnes souffrant de TOC recherchent un soulagement. Alors que pour les accumulateurs compulsifs on a, en plus, la recherche de plaisir que procure la trouvaille. L'accumulation associe plaisir immédiat et soulagement.

Dr Mélanie Fouré : Parmi les choses les plus courantes, on retrouve des vêtements, des magazines, des journaux gratuits, les papiers administratifs… Les accumulateurs compulsifs ont un sentiment de responsabilité. Quand ils gardent quelque chose, ils se disent "ça peut toujours servir". Mais cela n'arrive jamais, car s'ils tombent amoureux de l'objet, une fois qu'ils ne l'ont plus sous les yeux ils l'oublient et passent à un autre. Ils sont dans une recherche de plaisir immédiat.

A noter, les accumulateurs sont très fréquemment des personnes perfectionnistes, elles sont très bien organisées par ailleurs. Et dans leur obsession, il y a également une organisation. Par exemple, une personne qui accumule les magazines les classera par date.

Doctissimo : L'accumulation compulsive présente-elle un risque pour la santé mentale ou physique ?

Dr Mélanie Fouré : Oui. Il y a tout d'abord un risque que l'on pourrait qualifier de matériel. En accumulant autant de choses, parfois défectueuses, il y a un risque d'incendie. On a également un risque d'insalubrité quand tout l'espace est occupé. Aussi, plus l'intensité de la pathologie est élevée, plus le repli social est important. L'accumulation compulsive entraîne dans certains cas un isolement très fort qui peut mener à une extrême dépression.

http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/principales_maladies/15889-accumulation-compulsive.htm

Un ancien ami avait comparé ce comportement à un Aliens qui pondrait ses oeufs. Décidemment, les comparaisons avec des formes de vie inconnues sont fleurissantes pour me décrire.
Ne rien toucher, ne rien ranger ou nettoyer, satisfait paradoxalement tout un tas de besoin non assouvis.  Comme si chaque tâche devenait sacré, chaque chose tombée devenait le rester. J'évite d'affronter mes émotions, de prendre soin de moi. Arréter le temps qui coule, ces minutes qui me tuent lentement. La rebellion à cette vie civilisée qui m'étouffe et voudrait m'asservir; comme un appel à mêre nature. Comme un appel à l'aide à ma mère pour qu'elle s'occupe de moi. Comme si je me laissais mourir symboliquement, au travers de ce laisser aller. Extérioriser ma souffrance, sans me blesser physiquement. Rendre cet environnement aussi sale et détruit que je le suis intérieurement. Préserver seulement mon corps, objet de socialisation, fausse vitrine d'un magasin vide et désaffecté depuis longtemps.

Chaque magasine rappelant une époque, un passé révolu, les jeter serait m'exposer à un futur sombre et incertains. Tout ces objets, ces vétements sont autant de souvenirs de mon existence vide. Mes légos, symboles de mon enfance devaient être conservés tel des reliques pour les enfants que je devais forcement avoir. Aurai je pu imaginer ma vie à 35 ans sans enfant, moi qui en souhaitait le plus tôt possible? Il y a ses dons envahissant de mon père que je me promet de lui rendre depuis longtemps. Je ne pourrai pas jeter des vétements quasi neufs.
Je ne supporte pas le gaspillage. Ma vie étant un gâchis je me raccroche peut-être à la protection affectueuse d'objets même cassés, comme moi.

Quoi qu'il en soit, tout ceci avec l'argent, est certainement le plus gros frein à mon départ. Je dois partir en Indes en ayant vendu, ou jeter un maximum de choses. Tout doit être purifié, ça fait parti de la thérapie du voyage. J'imagine déjà le sentiment de pureté, de légereté et de liberté que j'aurai fait tout ça. J'hésite encore à faire appel à un pro pour m'aider dans ma démarche.

Dimanche 23 mars 2014 à 23:16

 Quitter cet appart, me libérer de mes biens matériels, tout quitter sans savoir si j'aurai un toit en revenant. Il n'y a pas le choix, déconstruire. Désintégrer.

Jeudi 20 mars 2014 à 12:20

Dans ce monde le seul moyen de lutter contre le mauvais profit est d'en faire soit même. Il faudrait arriver à générer un bénéfice suffisant pour que toutes les causes soient couvertes par l'état qui y touche son intèret.

Une chaîne télé dédiée aux informations libres, sur ces causes, l'information étant le nerf de la guerre. J'imagine que c'est impossible mais bon, ça me passe par la tête alors j'écris.
Peut être, que des films, une série, ou je ne sais quoi d'autre, joué par des tribus indigènes pourrait les générer des revenu. Une personne extérieure devrait peut être de choisir de rejoindre les tribus, pour être témoin et les protéger en interne. Même, comme certaines espèces d'animaux sauvages, on voudrait préserver leur mode de vie ancèstral et les tenir éloigner de la civilisation, je pense que tout cela est voué à disparaitre totallement. Ne soyons pas naïf, en dehors des parcs nationnaux tout finira bétonné et tout prédateur exterminé pour protéger le bétail et le gibier/ poissons.

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Mardi 18 mars 2014 à 20:12

 Voilà, c'est reparti j'ai divinisé une femme! Ca faisait longtemps tiens... Comment dire, c'est un modèle, une référence, un idéal, une femme de rêve? Je me sens tellement nul par rapport à elle. Enfin ça allait jusqu'à ce que je "croise" son regard dans ses fotos. Elle est tellement belle. La profondeur de ses yeux me tue, ils semble avoir vécus des choses difficiles et pourtant restent rêveurs, doux, enfantins.
Je n'osais rien lui demander sur l'état de son couple. Peut être avais je peur de l'émotion que cela provoquerait.
Ma vie est faite de rêve de toute façon. Celui ci était jolie.

Mardi 18 mars 2014 à 13:57

Bienvenue dans le monde merveilleux de la civilisation Neurotypique, à son apogée.
Ils mentent pour qu'on puisse être heureux.
Nous nous mentons pour être heureux.
Dés notre plus jeune age on nous montre bien le systeme:
On va te faire croire qu'un personnage agé - représentant l'état, ton boss, ou encore tes parents- bienveillant va venir tout les ans, te donner des biens matériels à la hauteur de ta bonne conduite passée. Tu fera ça, tu pensera ça, tu ne bougera pas, tu croira toutes les conneries que te disent les adultes.
Puis on fêtera ça par un : JOYEUX NOEL aux enfants sages.

Tu apprendra aprés qu'en faite ont t'a menti, on t'a pris pour un con.
Mais... C'était POUR TON BIEN


Mardi 18 mars 2014 à 11:32

Qu'étais je? Quelle importance j'ai eut dans ce monde? Que ce passera t'il quand je ne sera plus là?
Rien, aucune, rien. C'est la triste réalité. J'aurai tellement voulu faire quelque chose, compter un peu. Mais non, je n'ai fait que survivre, éviter les difficultés, fuir les problêmes. J'étais un jouet cassé. Une de ces individus qui n'avait pas leur place.
Non, ça ne va pas changer le monde que je sois parti.
 https://www.youtube.com/watch?v=h0g3Iy1U4Eo&feature=kp

Mardi 18 mars 2014 à 11:14

 Il faut que j'écrive. Je dois poser les choses, les grandes lignes et appronfondir jusqu'à trouver l'essentiel. Jusqu'à maintenant je me sers des autres comme support pour faire vivre mon esprit. Je dois lui donner de l'importance, l'immortaliser. La livrer aux autres alors qu'elle n'est qu'un embrillon, sans même pouvoir la défendre, la faire s'épanouir, c'est ne lui laisser que peut de chance. Si je suis ce que je pense alors je ne suis rien.

Lundi 17 mars 2014 à 17:36

 Encore d'excellent concept de Aaron Beck et Jeffrey E. Young
Schémas précoces de manque d'autonomie et performance

Bon, moi je ressens tout ça et il faudrait que j'y travail...
"Les exigences vis-à-vis de soi-même et du monde externe ne correspondent pas à la capacité (perçue) de survivre, d'agir indépendamment et d'arriver à une réussite suffisante. Ceci peut être lié à une origine familiale typique : famille " étouffante " où l'enfant est surprotégé, la confiance en soi est sapée et les relations en dehors de la famille ne sont pas encouragées : il en résulte un déficit d'apprentissage des compétences sociales. 

Dépendance/incompétence
Croire à sa propre incapacité de faire face seul aux responsabilités journalières (par exemple, prendre soin de soi-même, résoudre les problèmes de tous les jours, faire preuve de bon sens, aborder de nouvelles tâches, prendre des décisions). Dit souvent, " je suis incapable de... " 

Peur des événements inévitables/incontrôlables
Peur exagérée d'une catastrophe que l'on ne pourra pas éviter. Ces craintes se portent sur une ou plusieurs possibilités:
- Santé : embolie 
- Émotions : perdre la raison
- Catastrophe naturelle ou phobie : accident avion, phobie sociale

Surprotection/personnalité atrophiée
Attachement émotionnel excessif à une ou plusieurs personnes, souvent les parents, au détriment d'une adaptation sociale normale.  Peut avoir le sentiment d'être étouffé par les autres, ou doute de lui-même, de sa propre identité. Sentiment d'être vide, sans but; ou, dans des cas extrêmes, questionne sa propre existence. 

Échec
Croyance que l'on a échoué, que l'on échouera, que l'on est incapable de réussir aussi bien que les autres (études, carrière, sports, etc.). Souvent, la personne se juge stupide, inepte, sans talent, ignorante, inférieure aux autres, etc. 

Marrant ça, je lis beaucoup de chose qui parle de ma vie perso! Comment savent ils tout ça sur moi? On m'espionne, ça doit être ça...

http://www.psychomedia.qc.ca/trouble-de-la-personnalite/schemas-precoces-inadaptes-modele-cognitif

Dimanche 16 mars 2014 à 15:09

 Dés demain il faut que je me réabonne, cette nourriture géopolitique me manque trop. Même si ce n'est que pour un mois, autant bien finir!

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