Marcow

Tout et n'importe quoi

Mardi 13 mars 2007 à 3:30

Tout ça, pour ça... Comment est-ce possible?
Réveillez moi, je cauchemarde!!!
J'y étais presque, à deux doigts du bonheur encore une fois...

Nous n'étions plus qu'un, la vie prenait son sens. Le bonheur était si simple, si facile...
Bloti contre toi, prét de ta chaleur, le destin nous avait rapproché.
Te sentir vivre à coté de moi, m'innondait d'une chaleur indéfinissable.
J'avais trouvé la paix, la sécurité, comme un bébé retrouvant la présence maternelle.

Sentant ma présence tu tendais tes sens, ta respiration faisant echo à la mienne.
J'aurai pu m'endormir sereinement, mais j'étais trop bien pour laisser terminer ce moment.
C'est le coeur débordant de reconnaissance, pour toi, la source de mon bien être
que je frolais de la main ton dos, emitouflé sous ta veste.
Sur lui, je dessinais des formes changeantes, inventant un rituel de caresse secret
remerciant la déesse qu'il ne fallait pas rêveiller.

Mais tu feignais le sommeil, intriguée mais n'osant bouger,
comme si tu savais que celà aurait tout arrêté...
Pendant une eternité, ma main répétais sans cesse ma prière plus forte,
le frolement s'étant transformé en caresse.
Une force inconnue semblait circuler entre nous, et ma peur grandissait, craignant ta fuite.

Ma joie se teignait de tristesse, celà n'avait pas de sens.
Tu étais trop belle, trop innocente, trop pure, pour moi.
Mais je continuais, grapillant ce bout d'éternité alongé à tes cotés.
Qui était-tu? Que voulait-tu? Aurai-je pu te rendre heureuse?
Le saurai-je un jour? Pourai-tu me pardonner?
A mesure que tu t'abituais à mes caresses,je me décontractais et me rapprochait encore plus de toi, le plus prét possible sans me coller.

Tu te tournais légerement vers moi, et malgré tes vétements, je devinais la chaleur de ton corps.
Je n'y croyais pas, et pourtant tu ne résistais plus.
Chaque geste semblait prendre un sens, et était comme guidé par la tendresse même.
Puis, tu t'es doucement tournée vers moi, ton visage m'est alors de nouveau apparut,
tes yeux cherchant les miens, plein de questions.

Je t'ai caressé le visage avant de t'embrasser, tu avais un goùt de paradis...
Interompant la dance, tu m'as dit ces mots, tel une confession:
Je suis bien avec toi.

Tu me donnais ton coeur, mais tu voulais savoir pourquoi, ou plutôt comment...
Comment je pouvais faire ça, si celà ne me dérangeait pas de faire ça à mon pote.
Depuis mon nuage, plus rien avait d'importance, je t'ai lancé le sourire sur les lêvres:
"Je ne veux plus agir en fonction des autres, faire ce que j'ai envie, au jour le jour,
je ne veux plus me prendre la tête"

J'étais content, j'avais vaincu mes peurs, lachant mes doutes et mes craintes,
j'y avais cru et ça avait marché !
Le monde était à moi et je me foutais du reste...
Celà t'as semblé étrange, moi qui une heure auparavant te faisait l'éloge de mon ami.
Au sommet de ma gloire, plein de désirs pour toi, je caressais maintenant tes divines formes. Un regard curieux se posait sur nous, je lui répondais d'un sourrire provocateur.  Puis je continuais à t'embrasser, croyant que rien ne pourai plus m'empècher de te garder pour moi. L'excitation commencant à monter, tu m'as dit qu'il fallait mieux dormir.

C'est alors que tout à basculé et que la culpabilité m'a envahie. Je t'ai laissé, seule, et suit sorti pleurer. Transpercé de toute part, mon sang se glacait à mesure que je réalisais.
J'avais trahi une amitié, sans scrupule je lui avais volé.

J'avais tellement voulu l'aider!
Lui qui l'aimait tant, lui qui s'était surpassé en l'ayant embrassé en début de soirée.
Etait-il déjà sortie avec une fille, lui le grand timide? Un bogoss était arrivé et avait commencé à tchatcher sa bien-aimé. La grande dispute qui en suivit, allant presque jusqu'au poing, mon pote blessé avait fini par s'allonger sur la route, les bras en croix.
C'est elle qu'on vint cherché, pour le ramené à la raison. J'étais là, mais elle ne comprenait pas qu'un mec qu'elle connaissait à peine, se mette dans des états pareils.
C'est moi qui lui expliqua, de ma propre expérience, comment un jeune homme pouvait s'éprendre corps et âme à une jolie demoiselle telle qu'elle.
C'est en voulant réconcillier tout le monde que je fis sa connaissance...

L'histoire se rembobinait, me rappelant avoir vu mon pote me demander mes clefs de voiture pour aller dormir, pendant que je parlais de lui. J'allais voir s'il dormait bien, je me sentais comme le bourreau vérifiant que le condamné est bien mort.
Sale et indigne, je décidais de ranger les relief de la fête.
Elle me manquait, je décidais de la rejoindre. Mais revenu dans la salle l'ambiance était pour moi celle d'un tribunal. Elle avait changé de place, à l'équard des autres dormeurs.
Elle semblait m'attendre, et j'avancais à pas de loup jusqu'à ce que je pose mes chaussures.
Quelqu'un me regarda et n'osant plus m'alonger prét elle, je repartis dehors.

C'est toute seule qu'elle se réveilla, à coup d'oreiller des autres fétards agités. Toute seule elle dû affronter le regard noir des autres avec la honte de celles qui se font "emballer" par plusieurs mecs dans une soirée.

Car non je n'étais pas là. Non je n'y croyais plus, peut-être avait-elle trop but ou avait succombé à mes avances sans trop le vouloir? De toute façon elle était trop bien pour que je m'affiche avec elle.

Elle me dit qu'avec les autres ça n'aurait pas duré, et qu'avec moi elle ne savait pas si ça marcherait. J'entendis: "Ca ne marchera surement pas nous deux". Elle avait peut-être peur que je la laisse, je pris sa gène pour de la distance...
Je voulais épargner mon pote de la souffrance de nous voir tout les deux tout de suite.
Sur mon portable j'avais déjà noté Juliette avec le 06... Jamais je ne te l'ai demandé.
Car je pensais te revoir, et à un moment plus calme.
J'aurai dû t'emmener loin, y croire jusqu'au bout! Mais j'attendais naïvement le pardon du groupe. Ce groupe qui parlait tout bas de "l'autre sa**pe" en parlant de toi...

Nous nous sommes séparé poliment devant les autres, moi trés gené, toi dignement.

Quand j'ai compris qu'on m'empecherait de te revoir, je n'ai pas pu... On m'avait enlevé une partie de moi et mon coeur criait tout le temps. Je devenais fou. D'un humour sarcastique je t'appelais dans la rue, pour faire rire les copains. JULIETTE! Juliette?
Je planais toujours mais il me manquait ma drogue, j'errais dans les rues en espérant te croiser... J'attendais sur le banc aux sorties de cinéma scrutant la foule en rêvant à toi. Jusqu'à ce qu'un gardien me demande si j'attendais quelqu'un. "Vous êtes sûr qu'il n'y a plus personne?!". "Désolé Monsieur mais vous devez partir..."
C'était trop fou, comment avait-je pu être si lâche? J'avais envie de me faire mal mais j'arrai trouvé ça trop pitoyable et facile. Il fallait que je la retrouve, c'est tout! J'allais dans les boites gays pour recroiser un ami proche d'elle fréquentait ces lieux.
Mais c'était impossible, je ne connaissais que son prénom, nous n'avions parlé que d'amour finalement. C'était devenu une quête perdue. Une de ces activités, comme jouer au loto qu'on s'acharnent à faire alors qu'on a aucune chance.

Eh pourtant... Une semaine plus tard, je m'arrétais foudroyé sur place. C'était elle! J'en avais tellement rêvé que je me demandais si tout celà avait vraiment existé. Est ce que je me trompais? Elle marchait vite, dans cette petite rue pavée. Je l'interpellais: "JULIETTE!" Cette fois mon voeux fut exaucé, car elle se retourna pour moi, surprise et contente! Je ne m'y attendais pas! Mais pendant qu'elle s'approchait je me sentis stupide, pitoyable. Comment lui dire... "Depuis que je t'ai abandonné je t'ai cherché partout car en faite je t'aime trop et je ne peux pas vivre sans toi!" ? Non c'était impossible à dire, il faut être malade pour chercher une fille dans la rue aprés s'être embrassé une fois! Elle me dit que le groupe l'a rejeté que ses vacances avec eux sont donc annulé. Elle me dit que le baisé avec mon pote ne comptait pas... Elle était enthousiaste, mais elle me voyait rester fermé. Elle attendait quelque chose mais je m'enervais contre tout le monde, disant qu'on a rien fait de mal. Les autres pensent que j'ai profité de la situation. Je lui dis d'essayer d'arranger les choses, en lui proposant mon numéro pour qu'elle me tienne au courant. Elle semblait déçu , hésitant à noter.

C'est ça l'orgueuil des mecs? Quelle saloperie, impossible d'être sincère.  Certain qu'elle m'appelerait si je comptais pour elle, je repartai tant de même avec une drole de sensation.  Je n'avais plus qu'à attendre...

Attendre... . . . . . .      .     .                   .                       .

Attendre
... . . . . . .      .     .                   .
Attendre
. . .  .  .  .   .   .       .     .                   .                      




Ton prénom dans mon portable avec 06.....vide me rendait dingue alors j'ai fini par l'effacer.

6 mois plus tard quand je t'ai revu en boite, tu semblais revoir un fantôme quand je t'ai dis bonjour, l'air de rien. Dans la soirée, je te voyais chuchoter des choses grave à l'oreille de ta copine pendant qu'elle semblait me juger du regard. Tu me regardais m'efforcer de m'amuser du coin de l'oeil, comme quelqu'un qui revoyait son boureau.Je n'ai pas osé te reparler, tu semblais avoir tourné la page. Petite page d'une nuit certe, mais qui reste pour moi une éternité. Je voulais trouver un moment pour te parler, mais tu étais avec des copains, j'étais sûr que tu m'aurai rembaré avant la moindre explication.

Si j'avais su me sentir digne de toi, je t'aurai peut être retrouvé de nouveau. Pour soulager ma conscience en te demandant pardon pour cette histoire gachée... Tu restera sur l'image que tu voudra. Mais la vérité c'est que j'ai eu beaucoup de chance et que je n'ai pas été à la hauteur.

Pensée zen: "Les maîtres ne penvent que vous ouvrir une porte. Vous devrez la franchir de votre propre élan."

Par clair.de.lune le Mardi 13 mars 2007 à 20:53
Ben pour une fois, tu vois, j'ai même pas de blague nulle à sortir. C'est triste j'te jure hein...

En fait, toi aussi t'fais partie de ces garçons qui font des conneries :P

Mais c'est pas grave, j'suis sûre qu'il lui est resté que le meilleur, na. A quoi ça aurait servi qu'elle se souvienne du pire !
Par Marcow le Mercredi 14 mars 2007 à 1:35
Mmm apparement tu as survécu aux fautes! Il faudra que je relise ça pour en corriger un peu.

Pour le meilleur, je pense qu'il restait à venir. On aura juste eut un appercu tout les deux... Personnelement J'ai horreur de rester sur de l'inachevé. Que l'histoire se termine, c'est normal mais qu'elle ne puisse pas commencer, ça c'est agacant.

Mais sinon: oui je suis un garçon donc je fait des conneries. Normal.... Grrrrrr
 

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