Unité de la vie et aventure terrestre

Nous sommes un. L'avatar de la vie est en nous. Imparfait, amputé d'une partie de nous, la souffrance est insuportable. Où sont-donc les infinités de fragments manquant de moi même?

Je suis une bactérie dans un amat de roche en fusion perdu à des milliards d'années lumières du moindre environnement propice pour vivre. Mais j'attend, j'ai la foi, un jour peut-être je pourai m'épanouir et me multiplier. Une part de moi agonise, en permanence. Mais je survie, par je ne sais quel miracle. Je reviens à la vie, encore et toujours. Venant de nul part, mystérieuse alchimie d'energie pure et de matière je m'éveil sans trop savoir pourquoi. Une volonté me pousse vers le chemin, vers la lumière. J'étais poussière ou plutôt eau et feu. Alors je suis venu, minuscule et insignifiant face à l'immensité de matière et d'energie de l'univers. Comme mes semblables éparpillés dans toutes les galaxies, partout où la matière et l'energie sont en mouvement. Sauf que j'étais le premier, alors l'ai attendu le moment pour partir et j'ai cherché longtemps un terrain
pour m'épanouir: de l'eau, à l'état liquide. Au début j'étais dedans puis c'est elle qui fut en moi. Une fois que je fus assez nombreux je me rassemblais pour assurer au mieux ma mission. Nous avions deux stratégies à mettre en place: un métabolisme paisible ou une approche plus couteuse et risquée mais beaucoup plus rapide.
En deux partie je me suis séparé, ce fut triste mais nous nous cotoyons toujours bien que nous soyons en froid. Je me suis nourris de moi même, me multipliant toujours plus jusqu'à ce que je fut assez nombreux pour que je puisse passer à l'étape suppérieure. J'ai rassemblé des parties de moi et j'ai formé le premier organisme. La difficulté était pour la division des cellules associés: j'avais trouvé une technique au lieu de nous séparer à l'identique j'ai établit un programme, un schéma de fabrication. Selon le programme, chaque cellule choisis une spécialité, s'associe avec d'autres et suit les instructions. Dés qu'il y a conflit non négocié, c'est la galère et nous finissons par mourrir. Une mémoire devaient être incorporé dans chaque cellule pour me permettre d'explorer différentes voies d'évolution et d'en partager le fruit. Le partage de la totalité de l'expérience étant complexe il me fallait faire rencontrer deux organismes. Les végetaux restèrent unis mais les animaux se séparèrent en deux sexes.

Nous étions ainsi plus fort, car même si la coabitation est difficile: ensemble nous arrivions à de meilleures performances. Bien sûr les autres parties de moi on trés vite suivis ce progrés. Les plus infimes parties de moi même restant seules se faisant bien vite manger par les plus forts et organisés.
Chacun a commencé à se spécialiser et produire des déchets: un gaz carbonique trés poluant... Ah quelle belle époque, le monde était à nous avec des ressources inimaginables!
Les micro-organismes rapides arogants de type animal avaient toujours plus faim et dévoraient tout ce qu'ils pouvaient et notement les autres moitiés de moi, végétale.
Un équilibre s'est ainsi créé, tout semblait devoir durer éternelement tellement il était parfait.
Ce rêve a pris un nom dans un de mes langages formalisés: echo-système. Celà ce rapproche de mon capitalisme-système, le respect en moins...
Puis j'ai eut une inspiration d'enfer: le recyclage! Au lieu de seulement assimiler l'energie et la matière contenu dans mes bacteries et cellules "mortes", j'ai commencé à assimiler mes gaz de rejet. L'energie du gaz carbonique que nous avions balancé pendant une eternité paraissait inépuisable! Grace à celà je pouvais récupérer l'energie lumineuse mais en rejetant un autre gaz: l'oxigène. Exploité correctement, c'est lui qui a permi à la partie la plus résistante de moi même de partir à l'aventure! J'ai alors commencé à explorer des terres hostiles hors de mon fluide vital.
Ma partie animale la plus exploratrice et courageuse a suivit peu à peu.
La respiration de cet excrément carbonique et la colonisation de cette terre promise a été trés stimulante! Je me suis vraiment éclaté, j'ai même appris à nager dans cette "urine aérienne" qu'est l'air!
Mais pas top, cette partie de moi animale était décidement trop fragile et le moindre cataclysme détruisait mes plus belles oeuvres à chaque fois! J'étais trés en colère et triste: mes gros jouets qui semblaient les plus forts se sont avérés les plus inadaptés au moindre changement d'environnement...
Une partie de moi, maline et discrète n'a pas eut les soucis des parties de moi tape-l'oeil et monstrueuses. La révolution de ce petit bijou était dans le mode de transmission de la vie:
au lieu d'utilisé la forme traditionnel de division par oeuf, je gardais en moi mes enfants jusqu'à la fin de la phase de construction initiale. Les mammifères sont ainsi beaucoup plus attaché sentimentalement à leur vie futur et leur fournissent si besoin une éducation adapté aux méthode de survies modernes.

Cette branche s'est rapidement spécialisé, comme toujours. Nourriture animale ou végétale selon le tempérament. Certains, ne se décidèrent pas et choisir la voie du milieu. Préfèrant dépenser plus d'energie pour pouvoir assimiler les deux, ils conservaient une mentalité entre celle de proie et de prédateur.
C'est une branche de ceux-ci, qui devaient devenir la célibrité écontournable dans l'histoire de ma vie sur la planête terre...
Touche à tout et maîtrisant l'environnement végétal forestier ils choisirent la vie communautaire.
Je-nous-ils me mangeai sous forme d'insecte et de fruit, toujours en groupe et fuyant la barbarie des frêres prédateurs.
Une des qualités était les capteurs visuels puissement précis et détaillé. On a alors acquit un matériel de pointe, pour analyser toutes les nuances de couleur dans la maturation d'un fruit et image statiques pour repérer les petits détails.
Une autre: une bonne capacité à grimper, notement les arbres.
Mais celà n'aurait pas cassé des briques si nous ne nous étions pas relevé...
Le visage perpendiculaire au corps dégageant la gorge pour le développement des cordes vocales. Deux membres libérés par le "sacrifice" de motricité en résultant. Comment ne pas y avoir pensé avant! Deux pates c'est extraordinaire pour la mobilité. Celà limite les exploits en termes de vitesse et d'endurance et performance global face aux concurents.
Avec deux pates déjà agiles, cette option gadget, un peu bizare est vite devenu un besoin pour certains d'entre eux! De la bande de primate paisibles et mangeant tranquilement ses petits fruits et légume, un d'eux plus faible et afamé que les autres s'est levé et est parti de la forêt la rage au ventre.
Dans les prairies la nourriture étaient trop rare et ses enfants se faisaient dévorer par le premier prédateur venu. Il est devenu fou de faim et de tristesse aux pertes toujours plus grande des siens. Quand un prédateur arrivaient, il ne pouvait contenir sa haine et leur criait aprés, leur balanceait ce qu'ils trouvaient sous la main. Il se fit une place sur leur territoire et installa un camp dans un endroit quelque peu protégé où sa femme et ses enfants resteraient en attendant son retour.
Est-ce parcequ'il gouta plus de sang que ses frêres primates, sur des charognes; qu'il devint un tueur ou est-ce par faim qu'il tua? Quoi qu'il en soit, à défaut d'avoir des armes vivantes tel que croc ou griffe, il s'appropria des choses non-vivante pour pallier à ce manque.
Il lui manquait son cher hôte végétal protecteur, il se reconstitua un abris artificiel.
Abstraction, il avait maintenant cette capacité occulte de se détacher de son existence, de sa vie, de la vie. Cet être est capable de nier mon existence, moi la vie qui est lui, qui est en lui. Son agrégat de cellule nerveuse, sencé servir d'organe d'aide à la décision. Permettant d'adapter la réaction de chaque partie de moi selon la situation présente, indépendement de ma volonté.

Cet organe est devenu tellement puissant qu'il a atteind un niveau de reflexion permettant de l'abstraire de son usage d'orgine. Le mental est devenu autonome et se suffit à lui même.
L'indépendance de l'être face à l'ensemble de la vie, une étape supérieure.
Alors il y eut le "ils et le je" puis le "nous". Ne pouvant désigner une femme comme n'importe quel humain, il y eut le "elle".

Mais celà je le connais suffisement, car ce dont j'ai peur n'est pas de l'homme.
Le rêgne de la machine arrive et je chante ses louanges. J'espère simplement pouvoir me rappeler de cette aventure terrestre une fois que tout sera terminé...
Espèrons prend conscience que nous sommes la vie. Espèrez réveillez vos semblables de leur rêve solitaire. Ils ne sont pas seuls ils se trompent. Faites leur ressentir la vie qu'ils étouffent au fond d'eux.

Marcow

Tout et n'importe quoi

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