Marcow
Tout et n'importe quoi
Lundi 10 mars 2014 à 13:16
Dimanche 9 mars 2014 à 20:42
Je me suis libéré des chaînes du temple, mais comme je le redoutais, j'hésite. Coincé sur un rebord, face à la falaise j'hésite à sauter. Cela fait plus de 2 mois... Tout ce temps à vivre dans ce petit mensonge qui devait être très temporaire. Ce temporaire confortable, entre deux choix, entre deux mondes, où il faut savoir perdre du matériel pour gagner une liberté rêvée. Loin de cette vie de cette misère intellectuelle et affective, asservi et humilié.
L'eau monte et recouvrira tout. Inéluctable, tout sera inondé et la nature reprendra le dessus. J'en rêve souvent, avec cette peur qu'il ne reste plus de terre sur laquelle poser ses pieds. Cette nuit, ma soeur m'attendait pour faire quelque chose d'important. Dans une pièce je faisais couler l'eau, au début trop froide. Je ressentais ce besoin de chaleur indispensable. La sensation de retrouver de l'énergie, de se remplir, de se sentir vivant. Le temps s'écoulait rapidement, comme si les heures gachées n'existaient pas. Il n'y avait que ça qui comptait, un des derniers plaisirs physiques qu'il me reste. Jusqu'à me bruler, avoir la tête qui tourne, ou le cerveau en compote pendant plusieurs heures, il m'en faut toujours plus. Car il m'en manque toujours... Dans cet endroit intime je me sens comme dans un cocon, protégée, comme dans une grotte. Le son de l'eau chaude coulant dans les tuyaux m'apaisent.
Alors qu'elle s'impatiente en me faisant des reproches, je lui lance quelques excuses innocentes, lui imposant d'attendre. Quelque chose pour refroidir son enthousiasme à faire quelque chose avec moi, comme s'il fallait qu'elle paye pour toutes mes souffrances. Comme si ce n'était que justice, je fait abstraction de son ressenti, sous pretexte que c'est légitime. Elle se dit que je lui manque de respect, mais comme elle m'aime bien elle est impuissante. Je sens que cela salit la relation, et je me sens sale. C'est du sang de ma souffrance que je les sali. Tout ceux qui m'aiment et qui ne peuvent me sauver. Je ne peux pas le partager alors je l'impose. L'aggressivité passive, c'est comme ça qu'on peut le définir...
A mesure que la chaleur monte, et que la piece est innondée suffisament haut, les heures se sont envolées avec ce programme, cettes choses passionnantes et importantes à faire, et une personne a qui je tenais. Le temps est passé et j'ai une nouvelle fois esquivé ma vie, et c'est triste que je sors de ma cachette. Le monde autours de moi est vide et morne. La même souffrance, les même manques engendrent les mêmes comportements, et toujours le même résultat.
Ces rêves sont révélateur sur des points de mon existences, je pense. Les mettre à plat devrait pouvoir aider à comprendre.
Dimanche 9 mars 2014 à 20:03
Dimanche 9 mars 2014 à 13:19
Mercredi 5 mars 2014 à 20:56
1. Caractéristiques générales :
A. Vocabulaire
Mon vocabulaire n'est pas étendu. Par feignantise, je ne cherche presque jamais la définition des mots nouveaux. J'essai de m'imaginer le sens, selon le contexte de la phrase. De plus, j'évite d'employer des mots qui sortent du langage ordinaire car c'est très gênant quand les autres ne comprennent pas, par peur d'être jugé prétentieux ou trop sérieux, pas assez cool; mais aussi de peur de mal utiliser les mots face à des universitaires qui manient et respectent bien la langue. J'ai trop souvent tendance à me refaire la définition de certains de ces mots, ce qui me fait passer pour une imbécile lorsqu'ils ne correspondent pas au sens académique.
B. Talent
Je n'ai pas de multiples talents, car j'ai surtout passé ma vie m'échapper de mes problèmes. Cela s'est traduit par l'utilisation de mon temps libre dans les jeux vidéos et je me sentais nul. J'ai donc abandonné les domaines qui pourraient êtres considérés comme preuve de talent. Je me crois également dépressif chronique, et j'essai surtout de survivre.
Néanmoins, certaines choses me laissent à penser que je pourrai en avoir. Dans mon premier emploi où j'étais officieusement responsable informatique, un des chefs me surnommait "Bill Gates" (chose que je n'aimais pas). Mais ma facilité à deviner intuitivement d'où provenait les pannes , ma connaissance générale du domaine informatique, la qualité de mes conseils et ma pédagogie m'ont valu de belles remarques de collègues.
Par exemple: Une documentaliste partant en retraite m'a souhaiter de trouver au plus vite un poste à la hauteur de mes capacités. Plusieurs profs ont salué mes qualités pédagogiques avec enthousiasme. Ils ont dit apprécier mon écoute, ma patience, l'utilisation de mots simples pour leur faire décrypter le jargon. Un d'eux avec qui j'ai lié une relation d'amitié, m'a longtemps incité à devenir prof. Mais l'idée de me voir imposer un programme, avec une contrainte de temps et des élèves désintéressés, m'a rebuté; et je ne me sentais pas vraiment capable de réussir les concours.
Dans mon dernier emploi de vendeur, j'ai eut le droit à quelques moments de gloire également. Ma capacité à créer une relation de confiance avec mes clients de toute classe sociale (les hautes étant de loin mes préférées car plus intéressantes), m'a valu l'admiration de collègue qui se demandait quelles étaient mes techniques de vente, mes arguments. Néanmoins cela a généré de nombreux conflit avec la hiérarchie, notamment sur l'inégalité de mes résultats. Cela était flagrant aux briefs du matin, où ils nous faisaient faire des squech de vente. Je n'avais aucun argument, aucun mot clef, aucune contenance dans cet exercice qui me rappelait le collège quand je devais passer au tableau. Le chef me demandait furax: "Mais comment tu peux avoir d'aussi bons résultats sans aucune technique?!". En effet, je vendais comme si je conseillais quelqu'un de la famille. J'aimais faire plaisirs aux clients, et j'aimais le chalenge et le défis que représentait la vente. J'estime donc avoir un talent commercial, notamment sur les grosses ventes et la fidélisation. Tant que j'ai les cartes en main (pas de contrainte de temps, pas d'interruption, et possibilité de faire des remises), ce qui n'était absolument pas le cas, je me suis donc mis vite en mode économie d'énergie.
Mercredi 19 février 2014 à 11:32
Dans les 25% de la catégorie Asperger, ceux qui font le moins tache et dont certain sont des génis....
Définition
Selon l’OMS, l’autisme est un trouble envahissant du développement qui affecte les fonctions cérébrales. Il n’est plus considéré comme une affection psychologique ni comme une maladie psychiatrique.
Trois éléments cumulatifs caractérisent ainsi l’autisme : un trouble de la communication, une perturbation des relations sociales et des troubles du comportement.
source : http://www.vaincrelautisme.org/
Lundi 7 février 2011 à 12:03
Mercredi 10 novembre 2010 à 18:01
Mercredi 10 novembre 2010 à 17:57
Si tu ne bouges pas
Si tu traines chez toi dans l’angoisse inutile
Si tu ne chantes pas
De tes éclats de rire
Et tes si bons délires
À toujours te complaire dans ce qui est futile
Tout ce que tu espères
Dis qu’en restera t-il ?
Allez danse
Danse ta vie danse
Danse avec moi
Et danse avec toi cette envie d’être libre
Tout ce pour quoi tu vibres
Si tu dis j’abandonne comme font les imbéciles
La douceur qu’on se donne
Dis qu’en restera t-il?
Tous ces baisers brulants,
Et nos yeux t’adorant,
Si nos journées pourries nous rendent bien le signe de nos si belles nuits,
Si tu attends bêtement,
A part perdre ton temps,
Si tu ne comprends par que la vie se défile le jour où elle s’en va...
Dis qu’en restera t-il?" Merci Grégoire pour cette belle chanson.
Y a t'il déjà eut quelque chose pour qu'il puisse en rester quoi que ce soit?