Marcow

Tout et n'importe quoi

Jeudi 4 décembre 2008 à 14:22

4h du matin, à quelques mêtres de moi, début des hostilités:
"- Ouin ouin, - tousse, tousse- j'ai mal à la gorge, je n'arrive pas à dormir.
- La ferme, on ne peut-rien y faire." Réplique la mère.
"- Gningnin...
- Arrête! tu va encore faire parler de nous!" S'insurge t'elle.

Quelques minutes plus tard:
" Il n'arrête pas! Tu va voir si je me lève!" Fulmine le père hors de lui. Mais le gamin continue à chouiner. Alors, d'un bond le paternel arrive en le qualifiant une 10 aine de fois de connard et lui administre deux coups d'une nature indéterminé. La mère lui crie d'arrêter et le traite de débile.
"Tu va mourrir avec moi! ... Famille de connard! " Continue à débité le mâle devenu fou en voyant l'heure. "4 heure du matin!!!" vocifère t'il comme si un crime avait été commis. Son épouse, visiblement indigné par ce qu'il s'est passé, essait de le mettre en tord.
"Tu fait encore plus de bruit!" Argumente t'elle, essayant de recentrer le débat sur l'origine de la monté en pression. A savoir, ne pas réveiller le voisin, c'est à dire moi. A ce momment l'enfant n'existe plus en tant qu'individus avec des droits, il n'est plus qu'un problême qu'on doit faire taire par tout les moyens.
Maintenant le gamin n'arrête pas de pleurer. Le soucis n'est pas résolut. Le père surement au bord du meurtre est partie manger un truc, ou s'occuper ailleurs. 
"- Il pleure encore?!
- Ca ne l'a pas calmé!" Réplique la mère hystérique qui revient à grand pas s'occuper de l'empécheur de dormir.

Quelques claques plus tard, le père revient voit ce qu'il se passe. "Arrête de le frapper!" Ordonne t'il, pour raisonner sa compagne. Elle ne supporte pas l'idée qu'on puisse venir faire des repproches à la famille comme quoi ils font du bruit.
"Si tu continue, tu va aller dans la voiture!" crois-je entendre, surpris. Quelques minutes plus tard, j'entend une porte aller et venir. J'écoute dehors et entend tousser. Mon imagination me faire croire au pire: "non, elle ne va pas le laisser dans la voiture toute la nuit quand même?!".

Mais non, elle monte avec lui,démarre la voiture et part.

4h30, le calme est revenu dans la maison. Les services sociaux devrait avoir un coup de fil prochainement...

Mardi 2 décembre 2008 à 22:50

Suite à mes derniers articles j'ai été recherché s'il y avait une trace d'elle sur le net. Eh bien, elle est bien médecin maintenant. Ca fait plaisir, elle semble heureuse. A voir sa vie, on a vraiment plus rien à voir. A certains ages ont peut facilement passer d'un monde à l'autre. Plus on avance, plus nôtre vie est sensée refléter ce que nous sommes.
Pour mon cas, une vieille merde quoi. ^^

Mardi 2 décembre 2008 à 16:32

Elle est toujours dans mon coeur, pour moi rien n'à changé. Je m'en fou de ce qu'on peut en penser, mais je ne l'oublierai jamais. Qu'elle m'ait aimé ne fait aucun doute, ce qui est moins évident c'est que de mon coté je suis certain de l'avoir aimé également de tout mon être.

"Finalement je ne pars que demain. pour ce que ça change...
tu ne peux pas écrire alors un jour de plus ou de moins. je suis allée à la bibliothèque cet après-midi. on pourrait croire que j'y passe ma vie mais là c'était uniquement pour obéir à mon père qui avait une revue informatique à rendre. je suis tombée sur un petit livre traitant du suicide alors je l'ai emprunté. qd je serai médecin il faudra bien que je passe de l'autre coté de la barrière et que je prenne le problème d'un point de vue plus professionnel... j'ai toujours été comme ça. depuis la 4eme j'ai lu tous les ouvrages de la bibliothèque concernant les ados, le suicide des ados etc etc. peut-être que mes parents pensaient à ce genre de lecture qd ils disaient que ce que je lisais avait une influence sur moi.
mais je crois que non. j'empruntais des tas de livres écrit par des psy, des professeurs truc et machin mais je trouvais cet intérêt un peu malsain alors je les lisais en cachette. est-ce que c'est normal à treize ans d'analyser les multiples facteurs qui peuvent conduire au suicide? ... mais je voulais me comprendre, je voulais comprendre cette envie que j'avais de tout arrêter. alors je lisais et je comparais avec ma vie si parfaite et je me sentais encore plus nulle et je me détestais.

mais maintenant j'essaie d'avoir une approche plus objective. j'emprunte des ouvrages déstinés à un public plus averti, un peu comme si je me mettais à la place de mon psy. puisque lui il ne se met pas à ma place. 
je suis sûre que mon psy n'a jamais essayé de se tuer. pourtant c'est une des professions où le risque est important. mais bon je suppose que lorsqu'un psy passe à l'acte il a les moyens de ne pas se rater, ne serait-ce que parcequ'il a une armoire à pharmacie bien fournie. enfin je m'éloigne du sujet.
j'ai donc emprunté un livre sur le suicide, un ouvrage bien théorique écrit en vocabulaire psy (heureusement il y a un lexique à la fin... ) et puis je suis allée ds le jardin de la Patte d'Oie squatter un banc. pour une fois il faisait beau . j'ai lu un peu, peut-être une heure et puis après je me suis dit qu'il fallait peut-être que je rentre. j'habite à plusieurs kilomêtres du centre-ville, je prends le bus. j'aurais d^faire le chemin inverse, retourner au théatre mais au lieu de ça j'ai décidé de longer et de faire le tour. en fait je n'ai pas du tout la notion des distances, parceque ça m'a pris presque trois quart d'heure pour arriver à l'arrêt de bus de l'autre côté. je me suis amusée à marcher en équilibre sur le bord du canal.
je me suis demandée ce que ça ferait de tomber ds l'eau toute habillée. si ça suffisait pour se noyer. mais bon c'était juste une idée comme ça.
je suis passé à côté du cimetière sud, ça faisait longtemps que je voulais y aller mais là je n'avais pas le temps alors j'ai continué jusqu'à l'arrêt de bys et je suis rentrée bien sagement chez moi.
je sais que c'est un peu bizarre pour une fille de 17 ans, ce genre de promenade. mais je t'assure au début qd j'ai quitté la maison je voulais juste aller rendre cette revue pour mon père, rien d'autre. disons que je me suis laissée entrainer.

J'aimerais bien être avec toi là tout de suite. ça m'énerve de ne pas te voir, c'est horrible. j'aurais bien aimé qu'on parte en vacances ds le même coin, on aurait pu se retrouver là-bas et puis on serait resté ensemble j'aimerais bien être ds tes bras. qd je rêvais de celui qui serait mon premier, je n'arrivais pas à imaginer comment ça serait de s'embrasser. mais je me voyais ds ses bras et j'étais bien, vraiment bien.
je voudrais que tu sois là. je voudrais pouvoir débarquer chez toi parceque j'aurais eu peur que tu ne sois plus là, parceque j'en aurais eu envie. je voudrais pouvoir passer un après-midi chez toi, que tu me fasse écouter la musique que tu aimes, que tu me racontes tout ce qui te passe par la tête, qu'on ait des fous-rires, qu'on soit tous les deux. j'en ai marre que tu sois si loin.
... je dois arrêter là, mon père a besoin du pc. tu me manques."

Mardi 2 décembre 2008 à 16:13

Ah, Noémie... Je suis tombé sur de vieux mails imprimés. Celà restera la plus belle histoire que j'ai vécu. En ce temps là, tout était encore possible. Aprés ça, rien n'a plus été comme avant. J'ai cru perdre la femme de ma vie, et c'est peut-être ce qui m'a perdu. Enfin, les regrets ne servent à rien. J'ai connu un amour pure, et même s'il ne s'est pas concrétisé cette fille dépassait mon idéal féminin. Elle avait tout: belle, intelligente, sensible, caline, aimant la vie. Nous étions sur la même longueur d'onde même si je ne me sentais pas toujours à la hauteur.

"Coucou!
bon aujourd'hui je suis de bonne humeur. je ne suis pas triste ni rien du tout, donc tout va bien. hé on est le 29! tu reviens aujourd'hui mais je crois bien qu'on va se rater. ah ces chassé-croisés de vacances...
tu sais, ca y est je me suis inscrite ds une école de prépa. je sens que je me prépare une année d'enfer: boulot boulot boulot :-(
mais si je décroche le concours la première année ça vaut le coup. la rentrée de médecine c'est le 18 septembre mais avant j'ai un stage de prérentrée (6heures de cours par jour!) pour se mettre tout de suite ds le bain. qd j'y pense à la fois j'ai peur, à la fois j'ai hâte d'aller à la fac. ça fait trois ans que j'attends ça alors j'espère que je vais m'y plaire. je crois bien que je vais me sentir un peu perdue ds cette immense fac au milieu de tous ces étudians, ce dont j'ai peur c'est que l'esprit de compétition soit si fort qu'il n'y ait pas possibilité de se faire des amis. mais bon, je pense que ça ira. je connais déjà ceux qui étaient avec moi au lycée, et puis rester à la fac le midi, et travailler à la BU ça permet de s'intégrer un peu plus ds la vie de la fac.
en plus la corpo de médecine est vraiment bien organisée, elle aide les nouveaux, fournit des supports de cours, organise des colles, etc etc... ça sera trés différent du lycée et je crois que c'est tant mieux. je n'ai pas beaucoup de bons souvenirs de mes années lycées et pas beaucoup non plus du collège. on peut espérer alors que la fac sera un endroit où je me sentirai bien. 
bon c'est un message plutôt court mais si je trouve le temps cet aprés-midi je réécrirai quelques mots. bisous :-x
pour ta soeur ça ne me gêne pas de la voir. on fera les présentations ds les règles, et tout et tout. qd même je me demande si elle va bien m'aimer ta soeur."

Lundi 1er décembre 2008 à 19:42

Allez hop, une petite amende de plus! Eh oui, j'étais à la bourre j'ai pris la voiture et n'ai pas pris le temps de payer le parc-metre. (Je ne sais même pas comment cela s'écrit...)

Bref, j'ai froid, j'ai faim, je suis seul, la fin approche. Moment de solitude à l'assoc devant l'ordi, dans la peine ombre, envie d'aller aux toilettes et essayant d'oublier que j'ai des yeux pour m'adapter au logiciel...

Je me disais que c'était le comble de l'horreur de se servir d'un ordi sans rien voir! Mais bien sûr, personne n'en saura rien. Je suis sensé être enthousiaste pour ces fonctionnalités qui permettent aux mal-voyants d'accéder à des choses important tel que l'informatique. Je n'ai pas osé demandé à mon "collègue" s'il y avait des choses à savoir pour bien me comporter. Un moment comique a été lorsqu'il m'a présenté à l'élève qu'il avait en cours. Je ne savais pas si je devais tendre la main ou quoi puisque je ne savais même pas si elle voyait quelque chose. Du coup, je n'ai rien fait à par essayé d'être chaleureux et détendu.

Ca risque d'être édifiant lorsque je commencerai à donner mes premiers cours! Suite du programme: mercredi 10 heure pour une probable information sur un autre logiciel avec Claude qui a reçu une formation aujourd'hui.

Coté cours: demain je suis sensé proposer un plan pour mon exposé...

Ma vie est toujours du n'importe quoi, comme ce blog. Mimi ne donne aucune nouvelle, mais je n'en souffre pas car je m'estime célibataire. De plus Sev est assez présente et semble essayer de me séduire. D'ailleurs elle m'a encore envoyé une photo de sa nouvelle coupe de cheveux... Eh bien, je ne ferai plus mon difficile comme par le passé cette fois. En ces temps difficiles, la recherche de la femme idéal je la laisse de coté! Je dois survivre et sans amour je me laisse creuver... Enfin en disant dés le départ que ça ne durera peut-être pas toujours, j'essai d'être honnete tout en ne flinguant pas la relation. Quoi que c'est peut-être ce qui a refroidit M. mais j'en doute, car elle m'a donné de bonnes raisons d'être occupé à d'autres choses.

Enfin, comme dis Jojo je ne devrais même pas penser à elle. C'est plus moins qui lui apportait quelque chose que le contraire. Elle parle peu, ou que de ses problêmes et sa fille. Elle n'est pas terrible physiquement (du moins elle ne prend pas beaucoup soin d'elle), et je n'ai jamais connu une femme aussi peu expressive niveau sexuel (sentimentalement aussi d'ailleurs...). Ce n'est pas compliqué, on aurait dit que celà ne lui faisait rien. Par politesse j'ai terminé mon affaire, mais je m'étais imaginais autre chose vu son goùt pour les heures de calins. Pour exprimé mon impression j'ai dis que je n'aimais vraiment pas le préservatif. Ce qui est marrant c'est qu'elle est tout de suite partie à vouloir remédier au problême en allant faire un dépistage... Sauf que je lui ai dis que ce n'était pas pressé, sans lui dire que je n'étais pas pressé de recommancer et que surtout elle pouvait encore faire des trucs avec l'homme qui vite / dort / couche avec elle (rayer la mention inutile selon les infos car elle ne veut rien me dire à ce sujet ce qui est louche).

En tout cas, si je peux me permettre de "tromper" quelqu'un c'est bien elle. Je me demande ce que celà fait d'avoir l'impression de sortir avec plusieurs personnes en même temps. Surement rien comparer au faite d'en aimer plusieurs, là ça doit être tendu... Par principe j'en selectionne toujours une seule, je suis peut-être encore trop vieux-jeu.

Lundi 1er décembre 2008 à 14:57

Allez, une bonne demi-heure de marche pour aller rejoindre mon blessé de guerre! Avant il aurait été bien de vider mon sac de bouteilles en verre. Mais je dois prendre ma douche, donc je n'aurai encore pas le temps...

Dimanche 30 novembre 2008 à 17:11

Bouffe chez F&N, puis Jungle speed chez Del avec la bande. Boite gay pour finir. Aujourd'hui j'ai récupéré le msn de la fameuse "Alia" (j'ai dû la nommer A. dans mes précédents articles). Toujours est-il qu'elle n'a vraiment pas l'air intéressé, mais peu importe. Je me lance, j'avance, je ne me prend pas la tête. Je n'ai pas à avoir honte, je n'ai rien à me repprocher. Je n'ai qu'une vie et suis quelqu'un de bien. Du moins j'essai de m'en convaincre...

Ce soir "Transporteur 3", avec Jo, Jul, steph et peut-être Dine & Lo. Je mangerai avant pour économiser le Mcdo qu'ils vont faire.

Demain j'ai un cours avec M. l'ancien militaire. J'ai hâte de commencer à être utile à l'assoc.

Cet article est totalement inutile pour les visiteurs, mais j'aime mettre un bout de quotidien pour m'en rappeler plus tard... Le temps fait oublier, et à bientôt 30ans, dans 12 jours je vois déjà la fin venir...

Samedi 29 novembre 2008 à 17:01


Réponse A: Sens des aiguilles d'une montre
Réponse B: Sens inverse des aiguilles d'une montre

http://imgup.motion-twin.com/hordes/0/b/f4989491_227417.jpg

Samedi 29 novembre 2008 à 14:31


Vendredi 28 novembre 2008 à 11:36

Ils sont là. Tout le temps. Je les entends parler, allez-venir...

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